l art sert il a quelque chose

Pourcertaines personnes, l’art ne sert à rien, exception faite d’embellir les pièces de la maison ou de revendiquer d’avoir chez-soi une œuvre d’un peintre célèbre. En revanche, d’autres personnes pensent que l’art sert à quelque chose. En effet, l’art est, non seulement une façon universelle de communiquer entre tous les Lart est donc un luxe qui ne sert à rien d’autre qu’à se satisfaire soi-même. Et pourtant malgré cela, nous pouvons voir que l'art est une chose que tout le monde côtoie, tout au long de sa vie et sous beaucoup d’aspect. Qui n’a jamais écouté de musique, regarder un film, lu Enfaisant quelque chose de beau, et donc c’est a l’artiste de tout mettre en œuvre pour réaliser quelque chose qui va dans ce sens, l’acheteur aura ainsi non seulement un objet a la pointe de la technologie mais également un objet qui va lui donner l’impression d’avoir acheter une œuvre d’art. Un objet artistique à donc aussi une utilité marketing dans notre société. A quoi sert l’art ? » Propositions des participants à la discussion : L’art sert à s’émerveiller, à exprimer ses sentiments, à écouter ce que l'artiste nous dit; L’art est une marque dans le temps; L’art sert à connaître le passé; L’art est une création qui exprime quelque chose de la vie, Il y a d'autres arts : art de Cest pourquoi Nietzsche à écrit que l'art est " un remède à la connaissance" Transition. L'oeuvre d'art est un objet unique qui a une fonction spirituelle . L'art permet de comprendre le monde et de sublimer ce qui nous affecte. L'art nous accorde une par d'immortalité, elle a donc un caractère divin et révèle l'essence des choses nonton how do you play sub indo. A L'art est inutile L'œuvre d'art est un objet sensible, c'est-à-dire qu'il s'adresse à mes sens, mais contrairement aux autres objets, je ne l'utilise pas. C'est pour cela que Kant explique dans la Critique de la faculté de juger que le plaisir esthétique qui vient de la contemplation d'une œuvre d'art est un plaisir désintéressé ce n'est pas la consommation ou l'utilisation de l'œuvre d'art qui me procure du plaisir dans l'expérience esthétique. L'art se définit donc par sa fin, qui est non utilitaire. En fait, la plupart des œuvres d'art avaient une utilité au moment de leur création, mais c'est une fois que cette utilité s'est estompée qu'on peut véritablement dire que l'œuvre est une œuvre d'art. Exemple Le Tympan du Jugement Dernier de l'abbatiale de Conques avait pour but de susciter chez l'observateur la peur du Jugement et de l'Enfer, afin qu'il conforme sa vie aux préceptes de l'Église. Cela signifie donc qu'en droit, tout peut être une œuvre d'art. Ce qui définit une œuvre d'art, c'est d'abord le rapport respectueux, mis à distance, désintéressé que j'entretiens avec elle. C'est d'ailleurs ce que veut signifier Marcel Duchamp 1887-1968 quand il cherche à exposer en 1917 à New York son œuvre Fontaine, qui n'est autre qu'un urinoir renversé, c'est-à-dire l'objet le plus banal et trivial qui soit. Marcel Duchamp, Fontaine, 1917 B Juger le beau Si, en droit, tout peut être une œuvre d'art, qui décide alors qu'une œuvre est une œuvre d'art ? Quand j'estime que quelque chose est beau, quand je juge de la beauté d'une œuvre, tout le monde doit-il être d'accord avec moi ? Kant, dans la Critique de la faculté de juger, explique qu'il faut distinguer le beau par exemple, La Joconde est belle », de l'agréable par exemple, ce vin est très bon ». Ces deux phrases constituent un jugement, qui consiste à qualifier un sujet La Joconde » ou ce vin » au moyen d'un prédicat belle » ou très bon ». De plus, ces jugements sont tous les deux subjectifs même dans le cas de La Joconde, la beauté n'est pas une propriété de l'objet que je juge beau si je dissèque ce tableau, je ne trouverai jamais une propriété chimique qui serait la beauté, ce n'est donc pas un jugement objectif. Néanmoins, si nous acceptons très bien que le jugement du caractère agréable d'un objet soit particulier les goûts et les couleurs ne se discutent pas », pour le beau, nous jugeons comme si tout le monde devait être d'accord avec nous. Le jugement esthétique est donc un jugement subjectif universel, dans le sens où il est universalisable je sais que mon jugement ne va pas être partagé par tous, mais je juge comme si c'était le cas. Remarques Une même œuvre peut faire l'objet d'un jugement esthétique sur le beau ou d'un jugement sur son caractère agréable. Ainsi, si on utilise Le Printemps d'Antonio Vivaldi comme musique d'attente, on le fait pour son caractère agréable, alors que si on l'écoute pour lui-même, celui-ci fait l'objet d'un jugement esthétique. De plus, une œuvre belle peut être en même temps assez désagréable, comme le poème Une Charogne » de Charles Baudelaire 1821-1867 qui convoque des images de putréfaction et de corps mort. RepÈres Objectif/subjectif Est objectif ce qui se rapporte à l'objet de la connaissance. Un jugement objectif ne dépend pas du sujet qui l'énonce et est donc nécessairement universel. Est subjectif ce qui se rapporte au sujet de la connaissance. Un jugement subjectif devrait donc toujours dépendre du sujet qui l'énonce et être particulier, mais le jugement esthétique chez Kant est à la fois subjectif et universel. Universel/particulier Est universel ce qui vaut en tout temps et en tout lieu, c'est-à-dire ce qui ne souffre aucune exception. Est particulier ce qui appartient en propre à un individu ou à un groupe restreint d'individus. 403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID 0_0iIg72fr-4dluLpZ6ncIs9yU0sce1exa4mVRhQGdpoHFLlr1nynQ== La Foire internationale d'art contemporain Fiac, qui s'ouvre jeudi à Paris, illustre plusieurs des travers dénoncés par les pourfendeurs de ce milieu. Des critiques qui ne sont pas toutes rejetées par les acteurs de ce marché jeudi 18 au dimanche 21 octobre se tient "l'événement le plus drôle de Paris", du moins aux yeux de l'animateur Pascal Praud la Fiac, la grande foire d'art contemporain qui investit chaque année le Grand Palais à Paris. Fervent défenseur du "bon sens", le chroniqueur télé ne manque pas une occasion de qualifier l'art contemporain de "plus grande escroquerie de notre époque", et avait raillé la Fiac en 2014, sur RTL, expliquant qu'on pouvait y voir "des gogos blindés jusqu'à l'ISF ... se pâmer devant une sculpture représentant une crotte de chien". >> VIDEO. Vous êtes totalement hermétique à l'art contemporain ? Ces quatre œuvres pourraient bien vous faire changer d'avis. Il n'est pas le seul à avoir ce point de vue. L'événement, destiné à la fois aux collectionneurs et aux curieux, cristallise chaque année toutes les critiques habituelles entendues au sujet de l'art contemporain. Elles reviennent dans la bouche de nombreux sceptiques, qu'ils soient hermétiques à l'art en général ou plus particulièrement fanatiques des peintres et sculpteurs des siècles précédents. Et peut-être que vous-même, qui lisez cet article, en faites partie. Nous avons tenté de répondre à six affirmations très répandues quand il s'agit de pourfendre l'art contemporain, et de déceler leur part de vérité ou de caricature. "Je ne vois pas pourquoi je devrais aimer des œuvres moches" Vous l'avez remarqué les artistes contemporains ne cherchent plus forcément à faire du beau. La journaliste et critique d'art Elisabeth Couturier reconnaît elle-même que la beauté "n'est pas ce qu'on attend en priorité" dans le milieu. "On espère surtout d'une œuvre qu'elle nous questionne, nous déstabilise". Vous pouvez ne pas partager cet avis, mais il est largement répandu chez ceux qui font l'art contemporain, ceux qui l'exposent et ceux qui le recommandent dans les médias. Cela dit, l'art contemporain n'a pas inventé cette démarche. Prenez Gustave Courbet, un peintre du XIXe siècle que vous appréciez sans doute – c'est en tout cas le cas de nombreux détracteurs de l'art contemporain. Vous trouvez peut-être son œuvre "belle" par sa maîtrise de la peinture, mais "quand il a peint Un enterrement à Ornans, un tel réalisme était considéré comme ce qu'il y avait de plus laid", explique Elisabeth Couturier. "On pensait que l'art devait transcender la réalité". Mais si vous cherchez la beauté, elle existe toujours. Jean Blaise, créateur du parcours d'art contemporain Le Voyage à Nantes, cite en exemple le Serpent d'océan du Chinois Huang Yong Ping, installé en 2012 à Saint-Brévin Loire-Atlantique. Dans l'esprit de l'artiste, ce squelette de serpent qui entre et sort de l'eau au rythme des marées "venait nous annoncer de très mauvaises nouvelles pour la planète". "Mais en plus de donner un message, c'est une œuvre époustouflante, qui a très vite été adoptée par tout le monde", se souvient-il. Et à l'inverse, faire du "moche" a parfois un sens. Ainsi, en 2009, Jean Blaise cherche une œuvre à disposer face à la nouvelle école d'architecture de Nantes "En voyant ce très beau bâtiment, on s'est dit qu'il serait plus intéressant de le provoquer", plutôt que d'installer une statue qui se serait fondue dans le décor. Son équipe choisit le collectif néerlandais Van Lieshout, qui conçoit "une espèce de gros chewing-gum bleu layette", tranchant avec la perfection moderne de l'école. "Jean-Marc Ayrault [alors maire de Nantes] n'a pas du tout adoré, parce que ça venait perturber un magnifique travail. Mais, après une longue discussion sur le rôle de l'art, il a fini par comprendre notre démarche et accepter". Ce qui montre que vous n'êtes pas le seul à être sceptique, mais qu'on peut revoir ses positions. "Ma fille de 5 ans pourrait faire aussi bien, et moi aussi je pourrais m'y mettre" Si ce que vous admirez dans l'art, c'est le don du Caravage pour peindre la lumière, on peut comprendre que vous restiez perplexe face à une toile entièrement recouverte de blanc, ou que vous envisagiez d'orienter vos enfants vers une lucrative carrière de peintre minimaliste. Même si les monochromes apparaissent dès le début de XXe siècle, et ne sont donc pas une invention contemporaine, ils illustrent bien ce qui dérange beaucoup de monde au sujet de l'art contemporain une forme de simplicité. Mais "essayez, vous verrez, ce n'est pas si facile de peindre un monochrome", prévient Béatrice Joyeux-Prunel, maître de conférences en histoire de l'art contemporain à l'Ecole normale supérieure de Paris. Ces toiles se distinguent les unes des autres par un travail sur la géométrie, la texture ou la teinte de blanc, qui n'est jamais totalement pure cette vidéo de Vox, en anglais, vous en dira plus. Mais leur intérêt réside aussi dans la démarche de l'artiste. Eh oui, "tout le monde peut avoir l'idée d'un monochrome, mais encore faut-il le faire", estime Béatrice Joyeux-Prunel, et, a priori, ce n'est pas votre cas. Et si, demain, vous tentez de vendre à un galeriste une toile simplement couverte de peinture blanche par vos enfants, il n'est pas sûr qu'il l'achète. "Pour que ce soit considéré comme de l'art, il faut que ce soit adoubé par le milieu", estime Elisabeth Couturier, qui a écrit Art contemporain le guide Flammarion, 2015. Et cette reconnaissance des musées ou de la critique est attribuée quand ceux-ci voient que "l'artiste reprend le fil de l'histoire, qu'il emprunte les chemins ouverts par d'autres plasticiens avant lui et qu'il les ouvre encore plus". En clair, qu'il apporte quelque chose de nouveau. Prenez par exemple Fontaine, l'œuvre la plus célèbre du plasticien Marcel Duchamp il s'agit d'un urinoir en porcelaine, renversé et signé par l'artiste. Vous aussi pourriez en acheter un dans le commerce et tenter de faire la même "œuvre". Mais en présentant cet objet dans une exposition à New York en 1917 – elle fut refusée –, Duchamp faisait preuve d'un culot révolutionnaire, qui a contribué à redéfinir ce qu'est une œuvre d'art, et continue d'influencer des artistes actuels. C'est la démarche qui en fait une pièce majeure. Aujourd'hui, il est donc totalement accepté dans le milieu de l'art de présenter des œuvres qui ne demandent pas de technique de la part de l'artiste. Et elles peuvent être saluées par la critique. Elisabeth Couturier prend pour exemple Mathieu Mercier, un plasticien français contemporain, auteur d'une série d'installations, Drum & Bass, "qui ne sont faites qu'avec des objets que vous pourriez acheter dans un magasin de bricolage. Mais quand vous les regardez, vous êtes comme devant un tableau de Mondrian", dont vous avez sans doute déjà vu sans forcément le savoir les quadrillages minimalistes et colorés. "Quand on se prend au jeu, on comprend qu'on peut faire des figures avec autre chose qu'un pinceau et de la couleur." "Vous faites semblant de trouver ça profond, mais ça n'a aucun sens" Vous aviez peut-être beaucoup ri en lisant qu'en 2016, un visiteur du musée d'art moderne de San Francisco avait posé ses lunettes sur le sol et que certains visiteurs avaient cru qu'il s'agissait d'une œuvre. S'il est juste un blagueur, est-ce aussi le cas de Marcel Duchamp et de son urinoir ? "On peut croire que c'est un escroc, mais il y a des bibliothèques entières remplies d'auteurs qui ont passé leur vie à contempler son génie", balaye Elisabeth Couturier. "Ça veut quand même dire qu'il a touché quelque chose. Il a ouvert des milliers de perspectives". Andy Warhol, dont le travail repose grandement sur le fait d'exposer comme des œuvres d'art des objets emblématiques de la société de consommation, n'aurait pas existé si Duchamp n'avait pas redéfini ce qui peut être une œuvre. Vous aurez donc du mal à convaincre des générations d'historiens que l'urinoir de Duchamp n'a en fait aucun sens. Mais il arrive bien sûr aux défenseurs de l'art contemporain eux-mêmes de trouver certains artistes, pourtant reconnus, totalement inintéressants. Stéphane Correard, qui tient lui-même un salon de galeristes, n'est par exemple pas convaincu par le travail de Daniel Buren, l'auteur des fameuses colonnes installées dans la cour du Palais-Royal à Paris. "Il a un discours théorique très fort, mais en réalité, son travail s'est 'spectacularisé' au fil des années, et aujourd'hui c'est devenu purement de la décoration", estime-t-il. Comme pour la musique ou le cinéma, vous pouvez donc parfaitement trouver sans intérêt un artiste reconnu. Stéphane Corréard résume "Il y a des choses qu'on aime et d'autres, non. Ce qui n'a pas de sens, c'est d'être pour ou contre l'art contemporain dans son ensemble". "Je ne veux pas avoir besoin d'une notice pour comprendre les œuvres" Vous n'êtes pas le seul le sujet déchire aussi les amateurs d'art contemporain. "Dans les écoles d'art, le discours d'un artiste sur son travail a presque plus d'importance que le travail lui-même", déplore ainsi Stéphane Corréard. "Pour moi, la vérité d'une œuvre doit se trouver dans l'œuvre elle-même. Ça doit rester quelque chose qu'on pourrait redécouvrir plusieurs siècles après et comprendre." Quelle quantité d'informations faut-il donner au spectateur ? La taille des cartels qui accompagnent les œuvres varie considérablement selon les musées. "Il faut donner quelques clés, mais aussi faire comprendre que ce n'est pas le plus important. Quand on a appris à approcher l'art, les clés, on va les chercher soi-même", estime Jean Blaise, qui a passé sa carrière à installer l'art contemporain dans l'espace public. D'autant qu'une œuvre n'a pas forcément qu'un sens, déterminé par l'artiste. Pour Elisabeth Couturier, "une œuvre forte évoque des tas de choses, que l'artiste a parfois mises inconsciemment". Et il arrive qu'il n'y ait rien de particulier à comprendre. "Un artiste comme James Turrell fait appel au corps et aux sens", avec ses pièces vides où il joue sur la lumière, explique la critique d'art. "Vous entrez et vous êtes immergé dans une ambiance de couleur, du bleu, du noir. Vous ne voyez plus les arêtes de la pièce, il vous fait perdre vos repères, vous osez à peine marcher. C'est magnifique". "Tout ça ne sert qu'à faire de l'argent" Sans doute que la Fiac, avec ses 193 stands où les œuvres sont à vendre, n'est pas l'événement qui vous convaincra du contraire. Stéphane Corréard trouve étonnant que "le principal événement d'art contemporain dans l'année soit une foire marchande". Dans le milieu de l'art, "la légitimité apportée par le marché a dépassé celle apportée par les conservateurs de musées", s'inquiète d'ailleurs le critique et collectionneur. Etre vendu cher fera plus de bien à la carrière d'un artiste que d'être admiré par les musées, qui finissent par suivre les collectionneurs Stéphane Corréard relève que le Centre Pompidou à Paris expose "à 90% des stars du marché". Vous n'avez donc pas tort en imaginant que l'argent influence au moins une partie de l'art contemporain. Même le très connu et très politique street-artist Banksy n'échappe pas au fait que ses œuvres soient vendues aux enchères – et quand il met en scène l'autodestruction d'une de ses toiles, elle prend de la valeur. Pour les artistes, il devient difficile de se faire un nom et de vivre de leur art sans plaire aux grands collectionneurs, "des multimillionnaires qui n'ont pas forcément une ouverture artistique énorme", précise Stéphane Corréard. "Si les musiciens devaient être financés par Bernard Arnault ou François Pinault [deux milliardaires français et mécènes importants de l'art contemporain], poursuit-il, le hard rock ou le rap existeraient-ils ?" Les critiques voient surgir des artistes "qui défraient le marché et dont on se demande pourquoi ils sont mis en avant", estime Elisabeth Couturier, si ce n'est qu'ils plaisent à ceux qui ont les moyens de les acheter. Elle se souvient notamment des "formalistes zombies", des peintres abstraits à la mode en 2014 "et qui ne valent plus un clou aujourd'hui". Leurs tableaux ne portaient aucune idée forte mais étaient "parfaits pour les décorateurs", résume le New York Magazine. Mais avant de rejeter l'art contemporain parce qu'il aurait vendu son âme, sachez tout de même que tout cela n'est pas nouveau. Auteure de Les Avant-gardes artistiques. Une histoire transnationale, Béatrice Joyeux-Prunel rappelle que nombre de ces mouvements d'avant-garde "ont pu innover parce que les artistes vendaient une production plus classique à côté", tel Monet, envoyé peindre des vues sur la Côte d'Azur parce qu'elles plaisaient aux collectionneurs américains. En revanche, ce phénomène prend aujourd'hui des proportions jamais vues dans le cas de certains artistes les plus chers du monde. La production de Damien Hirst ou Jeff Koons s'est transformée en une industrie qui emploie des dizaines de personnes, pour satisfaire la demande. "Je pense qu'ils sont aujourd'hui plus proches de ce qu'est une maison de couture qu'un artiste", estime Stéphane Corréard des marques qui produisent de façon créative, mais pour vendre à des clients fortunés. Il imagine même un futur où ces stars auraient "vocation à être remplacées un jour, à la tête de leur griffe, par de jeunes stylistes qui apporteraient de nouvelles idées". La métamorphose de certains artistes en marques, que vous pouvez déplorer, serait alors complète. "On ne se souviendra jamais de ces artistes comme on se souvient de Van Gogh aujourd'hui" Cela, vous n'en savez rien, et les professionnels de l'art non plus. "Moi-même, je me pose souvent cette question", admet Jean Blaise. "Je pense qu'on ne sait pas lesquels des artistes contemporains resteront à la postérité". Ce qui est sûr, c'est que l'art contemporain a un handicap par rapport aux courants qui l'ont précédé il est contemporain, justement, et le "tri" de l'histoire, qui permet de distinguer les grands artistes des autres, ne s'est pas encore fait. "A l'époque de Van Gogh, il y avait des centaines de Van Gogh, en moins bons", s'amuse Elisabeth Couturier. Mais ils sont tombés dans l'oubli, et vous ne les voyez pas sur les murs des musées. De plus, vous n'ignorez sans doute pas que parmi les artistes entrés au Panthéon de l'art, beaucoup étaient aussi très critiqués en leur temps. "A une époque, 99% des gens pensaient que Picasso n'était pas un artiste", rappelle Jean Blaise. "Aujourd'hui, quand je regarde les personnes en train de faire la queue pour admirer la dernière exposition Picasso, je me dis qu'à l'époque, elles auraient sans doute détesté". français arabe allemand anglais espagnol français hébreu italien japonais néerlandais polonais portugais roumain russe suédois turc ukrainien chinois espagnol Synonymes arabe allemand anglais espagnol français hébreu italien japonais néerlandais polonais portugais roumain russe suédois turc ukrainien chinois ukrainien Ces exemples peuvent contenir des mots vulgaires liés à votre recherche Ces exemples peuvent contenir des mots familiers liés à votre recherche sirve para algo tiene un propósito sirve de algo tiene algún sentido Ce tube sert à quelque chose ? Mais je sais aussi que le travail que je fais sert à quelque chose. Notre travail sert à quelque chose nous changeons la donne en aidant des femmes et des hommes à faire valoir leur droit à une vie digne et épanouissante. Nuestro trabajo tiene un propósito, que es impulsar cambios ayudando a las personas a reclamar su derecho a una vida digna y completa. La leçon qu'il convient de retenir est que l'eau sert à quelque chose - et que toutes ses fonctions ont leur importance. Certains projets d'irrigation ont généré moins de valeur pour la société que les écosystèmes qu'ils ont remplacés. La lección es que todo agua tiene un propósito y un valor. Algunos proyectos de irrigación generaron menos valor para la sociedad que los ecosistemas que reemplazaron. Je dois dire que rarement on a vu un homme, une personne, contribuer autant pour une cause aussi noble. Sir Jeremy Greenstock et ses collaborateurs de la Mission du Royaume-Uni démontrent que la diplomatie sert à quelque chose. Debo decir que raramente se ha visto a un hombre, una persona, hacer tantas aportaciones a una causa tan noble. Sir Jeremy Greenstock y sus colaboradores de la Misión del Reino Unido demuestran que la diplomacia sirve para algo. Parfois je me demande je ne devrais pas perdre mon temps avec des choses pareilles si le passage du temps sert à quelque chose, à part de nous rendre de plus en plus laids. A veces me pregunto no haría ninguna falta que perdiera el tiempo en semejantes disquisiciones si el paso del tiempo sirve para algo, aparte de para afearnos. L'argument de l'effet dissuasif est utilisé par les pro-peine de mort pour convaincre le public que la peine de mort sert à quelque chose. El argumento de la disuasión es el que usan los que están a favor de la pena de muerte para convencer a la gente de que el castigo capital tiene un propósito. Elle sert à quelque chose. Au moins ça sert à quelque chose On sent qu'on sert à quelque chose. Oui, elle sert à quelque chose. Tu veux savoir que ton argent sert à quelque chose. Je suppose que la cigarette sert à quelque chose. Un programme est un code exécutable, qui sert à quelque chose de calcul. Je me demande si ma présence sert à quelque chose. Il se trouve qu'Aktaion sert à quelque chose après tout. Voilà tout. À ce stade, je me demande s'il sert à quelque chose de rappeler ce qui s'est passé lors des consultations. A estas alturas, me pregunto si nos sirve de algo seguir este proceso de reiterar lo que ocurrió en las consultas oficiosas. Nous ne pouvons pas abandonner nos frères cubains à leur sort et nous devons montrer que l'attribution du prix Sakharov sert à quelque chose. No podemos abandonar a nuestros hermanos cubanos a su suerte, y hemos de demostrar que conceder el premio Sajarov tiene alguna finalidad. Nous devons montrer au peuple géorgien que ça sert à quelque chose. Tenemos que demostrar al pueblo de Georgia que la PEV tiene sentido. Ce que vous allez dire, si ça sert à quelque chose... Aucun résultat pour cette recherche. Résultats 77. Exacts 77. Temps écoulé 145 ms. Documents Solutions entreprise Conjugaison Synonymes Correcteur Aide & A propos de Reverso Mots fréquents 1-300, 301-600, 601-900Expressions courtes fréquentes 1-400, 401-800, 801-1200Expressions longues fréquentes 1-400, 401-800, 801-1200 Chroniques d’expertsCarrière Le 17/04/2019 © GETTY IMAGES Temps de lecture 6 minutes La plupart des diplômes de l'enseignement supérieur ne préparent pas suffisamment bien les étudiants au marché du travail. Les employeurs et les dirigeants d’entreprise se plaignent souvent du fossé qui existe entre ce que les étudiants apprennent à l’université et ce qu’ils sont censés savoir pour être prêts à commencer à travailler. Un constat particulièrement alarmant quand on considère le nombre important et sans cesse croissant de diplômés du supérieur plus de 40% des 25-34 ans dans les pays de l’OCDE et près de 50% de la même classe d’âge aux Etats-Unis. Bien que l’obtention d’un diplôme d’études supérieures soit clairement bénéfique – des rapports récents publiés par The Economist indiquent que le retour sur investissement associé n’a jamais été aussi élevé pour les jeunes – sa valeur ajoutée diminue à mesure que le nombre de titulaires augmente. Ce qui explique pourquoi un tel diplôme permettra d’accroître ses revenus de plus de 20% en Afrique subsaharienne où les diplômés du supérieur sont relativement rares, mais de 9% seulement en Scandinavie où 40% des adultes sont diplômés du supérieur.Dans le même temps, alors que les études supérieures se banalisent, les recruteurs et les employeurs en font de plus en plus souvent une condition nécessaire d’embauche, qu’elles soient utiles ou non pour le poste à pourvoir. Sans nier que ces diplômes donnent accès à des emplois mieux rémunérés, les entreprises se font cependant du tort – de même qu’aux jeunes – en ne considérant que des candidats issus de ces formations. Alors que nous vivons une époque de disruption omniprésente où le marché du travail évolue de façon imprévisible, les connaissances historiquement associées à ces diplômes apparaissent de moins en moins faible corrélation entre diplômes et performance au travailPlusieurs arguments factuels remettent en question la valeur intrinsèque ­– par opposition à celle perçue – d’un diplôme du supérieur. Tout d’abord, des méta-analyses d’études ont montré depuis longtemps que la corrélation entre le niveau d’éducation et la performance au travail est faible. En réalité, les études indiquent que les scores obtenus à des tests d’intelligence sont un bien meilleur indicateur du potentiel de réussite dans un poste donné, notamment dans ceux qui font constamment appel à la réflexion et à l’apprentissage. Les résultats scolaires permettent de savoir si un candidat a beaucoup étudié ou pas, alors que la performance à un test d’intelligence montre la capacité d’un individu à apprendre, à raisonner et à penser de façon ailleurs, la surreprésentation des classes sociales favorisées dans les études supérieures contribue à réduire la mobilité sociale et à augmenter les inégalités. Beaucoup d’établissements du supérieur choisissent leurs étudiants en fonction de leur mérite, mais un tel mode de sélection va de pair avec des variables qui amoindrissent la diversité des candidats reçus. Dans beaucoup de sociétés, il y a un fort degré d’endogamie basé sur le niveau de revenu et la classe sociale. Ainsi, aux États-Unis, les individus aisés sont plus susceptibles d’épouser des personnes issues du même milieu social qu’eux et les familles nanties peuvent se permettre de payer des écoles et des cours de soutien privés, des activités parascolaires et d’autres privilèges encore qui accroissent la probabilité que leur progéniture accède à une université d’élite. Ce qui, à son tour, a des conséquences sur toute la trajectoire future de l’enfant, y compris les carrières auxquelles il pourra prétendre. Certains bénéficient donc clairement d’avantages dont d’autres sont évaluations psychologiques qui prédisent mieux la performance professionnelleQuand les employeurs valorisent les diplômes, c’est souvent parce qu’ils les considèrent comme des indicateurs fiables des capacités intellectuelles des candidats. Mais si c’est réellement leur objectif, pourquoi ne recourent-ils pas plutôt à des évaluations psychologiques qui prédisent bien mieux la performance professionnelle future du candidat sans se confondre avec son statut socio-économique et d’autres variables démographiques ?Cela dit, les établissements du supérieur pourraient accroître de manière substantielle la valeur de leurs diplômes du premier cycle en dédiant davantage d’heures à l’enseignement des soft skills. Il y a peu de chances que les recruteurs et les employeurs soient impressionnés par des candidats incapables de faire montre d’un certain degré de compétences interpersonnelles. C’est là où se situe sans doute l’une des plus grosses différences entre ce que recherchent respectivement une université et un employeur chez un candidat. Tandis que les employeurs attendent des candidats une intelligence émotionnelle élevée, de la résilience, de l’empathie et de l’intégrité, rares sont les universités qui mettent en avant ces attributs comme critères de sélection ou qui cherchent à les développer. Alors que l’intelligence artificielle et les technologies disruptives ont de plus en plus d’impact sur la société, les candidats capables d’effectuer des tâches hors de portée des machines prennent de la valeur, ce qui souligne l’importance croissante des soft skills qui restent dans une large mesure l’apanage des compétences techniques moins valorisées par les employeursDans une étude récente menée par le ManpowerGroup auprès de 2000 salariés, plus de 50% des organisations plaçaient la résolution de problème, la collaboration, le service client et la communication au rang des compétences les plus recherchées. De même, dans un rapport également récent, Josh Bersin notait que, de nos jours, les employeurs sont tout aussi susceptibles de sélectionner des candidats en fonction de leur capacité d’adaptation et d’adhésion à la culture d’entreprise et de leur potentiel de croissance que pour leurs compétences techniques par exemple, le langage de programmation Python, l’approche analytique ou le cloud computing. Les entreprises telles que Google, Amazon et Microsoft ont elles-mêmes souligné l’importance de la curiosité et de l’appétence pour la connaissance et l’apprentissage comme indicateurs clés du potentiel de carrière. Ceci résulte sans doute de l’attention de plus en plus forte portée à la formation des employés ; un rapport montre ainsi qu’en 2017, les entreprises américaines ont dépensé plus de 90 milliards de dollars sur ce poste. Le retour sur investissement sera d’autant plus élevé que les personnes embauchées seront curieuses par établissements du supérieur ont cependant la possibilité de retrouver leur pertinence en aidant les managers à combler leurs lacunes quand ils sont promus à des postes de direction. En effet, de nos jours, ce sont souvent les meilleurs salariés qui deviennent managers alors qu’ils n’ont suivi aucune formation à ce sujet et qu’ils n’ont pas encore les compétences nécessaires pour diriger une équipe. Cependant, si davantage d’établissements éducatifs investissaient dans l’enseignement de ces compétences, les entreprises disposeraient d’un pool plus important de candidats aptes à diriger des résumé, nous pensons que le marché appelle clairement un changement de paradigme. De plus en plus d’individus investissent dans les études supérieures alors que leur but principal est avant tout pragmatique se rendre plus attractif en tant que candidat à un emploi et contribuer à l’économie. Même si les diplômes du supérieur continuent de bénéficier à leurs détenteurs, les entreprises peuvent aider à faire évoluer la situation en leur donnant moins de poids comme indicateur de compétence intellectuelle et d’employabilité et en adoptant des critères d’embauche plus diversifiés. Je suis déjà abonné, je me connecte Abonnement intégral 14,50 € / mois Offre sans êtes libre de résilier à tout moment 6 Magazines, versions papier et numérique par an 4 Hors-séries, versions papier et numérique par an Accès illimité au site Havard Business Review France Tomas Chamorro-Premuzic Chief Talent Scientist chez ManpowerGroup, professeur de psychologie du travail et des organisations à l’University College de Londres et à l’université de Columbia et membre associé de l’Entrepreneurial Finance Lab d’Harvard. Il est l’auteur de Why Do So Many Incompetent Men Become Leaders ? And How to Fix It » Harvard […] Voir toutes les chroniques Becky Frankiewicz Présidente de ManPowerGroup North America et experte en marché du travail. Avant cela, elle a dirigé Quaker Foods North America, l’une des plus grosses filiales de PepsiCo, et a fait partie de la liste des dix individus les plus créatifs de ce secteur industriel dressée par Fast Company. Vous pouvez […] Voir toutes les chroniques Sur le même sujet

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