l homme peut il se passer de la religion

Leterme « religion » peut être défini de plusieurs manières, les trois suivantes semblent montrer un certain consensus dans les dictionnaires [1], [2], [3] : La religion comme un ensemble de croyances qui définissent le rapport de l'homme avec le sacré, une reconnaissance par l'être humain d'un principe ou être supérieur (que certains peuvent appeler Dieu). Longtemps la réponse a été du ressort de la religion – et nombreux sont encore les chrétiens qui croient que l’homme est né du souffle divin et qu’il est apparu il y a 6 000 ans, en Lhomme possède un pouvoir d’anticipation et d’analyse de son univers surdéveloppé face aux autres animaux du règne animal. Ceci lui a permis de comprendre la vie et d’en tirer avantage (médecine,technologie,maçonnerie) cependant certains mystère persistent encore et les tenants et les aboutissants de la création de notre univers en font partis. LHomme peut-il se passer de la religion? 152 J’aime. Communauté L’homme ne peut se passer de foi] Cette conception de la foi a le mérite de rendre compte de la puissance des engagements religieux, qui peuvent pousser jusqu’au don de soi et au sacrifice. nonton how do you play sub indo. Quand je regarde la façon dont nos contemporains parlent de leur religion, je m'aperçois qu'un grand nombre se dit croyant mais non pratiquant. En fait, ils veulent dire ainsi qu'on peut très bien croire sans aller à l'église, et qu'il n'y a pas besoin d'une religion pour croire. Mais je pense que ce n'est pas tout à fait cela que vous voulez dire...Définissons d'abord les termesLa religion, c'est cet ensemble de textes, de rites, de règles et de coutumes par lesquels un groupe d'hommes exprime sa relation à Dieu et la vit. Par exemple, si je suis chrétien, je vais à la messe le dimanche, j'essaye de me conformer à l'Évangile et aux règles qui en découlent, et je me déclare membre de l' Foi, c'est cette relation de l'homme avec Dieu, cette reconnaissance de son existence et de sa présence, cette confiance qu'il lui exprime à travers sa pensée, sa prière ou ses que je ressens, dans ce que vous dites, c'est que vous aimeriez bien avoir l'une sans l'autre parce que l'adhésion à une religion altère votre Foi. Si j'inverse les termes que vous employez, la religion teinte votre Foi d'hypocrisie, d'impureté et de tel est le cas, alors oui, je comprends votre désir de vous libérer de ce comment atteindre Dieu sans l’Église ? Mais en même temps, il y a un prix à payer. N'allez-vous pas être contraint de vous inventer votre Dieu ou de le réduire à une entité » transcendante, ineffable, mais dont on ne peut rien dire ? C'est d'ailleurs ce que j'ai ressenti avant d'adhérer moi-même au Christ et à son Église Dieu, je ne pouvais rien en dire. Car comment l'atteindre ? Il ne pouvait être que le fruit de mon imagination ! Sous prétexte d'avoir une Foi pure, ne devenait-elle pas vide, réduite à un sentiment face à un "tout" inconnu ?Et il n'y a que le jour où le visage de Jésus m'a séduit, où j'ai découvert en Lui le Fils de Dieu, que j'ai trouvé un chemin pour approcher Dieu, un Dieu qui parle, qui agit, qui pense Car Dieu en Jésus a un visage, il parle un langage d'homme, il pose des gestes d'homme Il devient donc accessible. Il ouvre à une plénitude de sens et peut avoir prise sur ma c'est à travers un groupe d'hommes que je le découvre. Ce sont des hommes qui se reconnaissent comme ses disciples et qui croient que Jésus dit des paroles qui expriment la pensée de Dieu, pose des gestes qui disent la façon d'agir de Dieu. Faire partie de ce groupe d'hommes, c'est accepter ma petitesse, accepter que je ne peux approcher Dieu qu'à travers des moyens humains qui sont forcément aussi accepter une solidarité. De la même manière que nous ne naissons pas à la vie tout seul, que nous ne vivons pas chaque jour sans avoir besoin des autres, de la même manière nous n'approchons pas Dieu individuellement. L'humanité est une vaste toile d'araignée dans laquelle chacun est dépendant des autres, et c'est même le chemin par lequel il peut se découvrir lui-même. Ainsi en va-t-il de notre naissance à Dieu !L'une et l'autre sont indissociablesIl y aura toujours une tension entre Foi et Religion, entre sincérité et vérité Vous ne pourrez jamais choisir l'une sans l'autre sans risquer de tuer cela même que vous voudriez habiter avec toute la pureté de votre désir. Jésus en avait bien conscience, Lui qui s'est incarné, qui s'est affaibli en prenant visage d'homme pour se révéler. Nous ne sommes pas plus grands que Lui ! Français Commentaires Philosophie Dissertations Commentaires Dans un journal de bord dont des extraits ont été publiés lundi 22 août, un parachutiste russe engagé dans les combats raconte les premiers jours de l’invasion de la Russie en Ukraine. Il témoigne du sous-équipement et des saccages de l’armée, et critique ouvertement la décision des autorités russes d’avoir lancé ce conflit. Un homme marche près d’une école détruite à Toretsk, dans la région de Donetsk en Ukraine, le 22 août 2022. AMMAR AWAD / REUTERS Il était parmi les premiers soldats à envahir l’Ukraine, le 24 février 2022. Pavel Filatyev, membre du 56e régiment d’assaut aérien de l’armée russe, a livré un long récit de son quotidien de soldat en guerre, dont le Washington Post a publié des extraits, lundi 22 août 2022. Le média américain précise qu’il n’a pas pu en vérifier le contenu. Long de 141 pages, ce journal de bord baptisé ZOV, comme les trois lettres présentes sur les véhicules de l’armée russe, raconte la vie d’un militaire particulièrement marqué par ce qu’il voit au front. Le parachutiste âgé de 34 ans a combattu plus d’un mois avant d’être évacué, en raison d’une sévère infection à l’œil contractée dans une tranchée, relate Le Monde . Il dit le manque de moyens des Russes et les mensonges du gouvernement. Lire aussi ENTRETIEN. Guerre en Ukraine quelle est la situation sur le terrain après six mois de conflit ? Les saccages d’une armée russe mal équipée Le récit de Pavel Filatyev témoigne d’une insuffisance criante de matériels dans les rangs de l’armée russe. Quelques jours avant l’invasion, sur un terrain d’entraînement en Crimée, il écrit que certains de ses camarades n’avaient plus ni sac de couchage, ni camouflage, ni armure, ni casque ». Et lorsque le parachutiste reçoit enfin son fusil, une partie de l’arme est rouillée. Indiquant qu’il n’était pas au courant de ce qui se préparait, le soldat arrive en Ukraine, au petit matin, et raconte les véhicules russes enlisés dans la boue, les cadavres le long de la route, la réaction des civils dont certains arborent un drapeau ukrainien au-dessus de leur maison. Je pensais que nous ne pouvions pas simplement attaquer l’Ukraine, peut-être que l’Otan s’est vraiment interposée et que nous sommes intervenus », pense-t-il alors. Son convoi se dirige vers Kherson, dans le sud de l’Ukraine. Elle sera la première ville d’importance à être conquise par les Russes. Tout le monde avait l’air épuisé et s’est déchaîné. Nous avons fouillé les bâtiments pour trouver de la nourriture, de l’eau, des douches et un endroit où dormir », avance-t-il. Certains des soldats russes volent aussi des objets de valeur. Après Kherson, Pavel Filatyev évoque le conflit qui s’enlise et la construction des tranchées. C’est là qu’il contracte une infection à l’œil et qu’il est évacué du front, à la mi-avril. Lire aussi Ça ne s’est pas passé comme prévu » comment le conflit en Ukraine est devenu une guerre d’usure C’est une armée qui brutalise ses propres soldats » A la fin de l’extrait publié par le Washington Post, le parachutiste conclut J’ai survécu, contrairement à beaucoup d’autres. Ma conscience me dit que je dois essayer d’arrêter cette folie… Nous n’avions pas le droit moral d’attaquer un autre pays, en particulier les personnes les plus proches de nous. » Il critique très vivement l’armée dans laquelle il a combattu. C’est une armée qui brutalise ses propres soldats, ceux qui ont déjà fait la guerre, ceux qui ne veulent pas y retourner et mourir pour quelque chose qu’ils ne comprennent même pas. » La majorité [des soldats] dans l’armée, ils sont mécontents de ce qui s’y passe, ils sont mécontents du gouvernement et de leur commandement, ils sont mécontents de [Vladimir] Poutine et de sa politique, ils sont mécontents du ministre de la Défense qui n’a pas servi dans l’armée », assure Pavel Filatyev, avant d’affirmer Je ne peux plus regarder tout cela arriver et rester silencieux. » Selon le Washington Post qui a pu échanger lui, l’ancien soldat a quitté la Russie. Ce dernier n’a pas souhaité indiquer le lieu où il se trouve pour des raisons de sécurité. L’homme possède un pouvoir d’anticipation et d’analyse de son univers surdéveloppé face aux autres animaux du règne animal. Ceci lui a permis de comprendre la vie et d’en tirer avantage médecine,technologie,maçonnerie… cependant certains mystère persistent encore et les tenants et les aboutissants de la création de notre univers en font partis. Plusieurs explications sont apparus et de nombreuses religions furent crées sur ces interrogations. En effet de tous temps et de toutes les cultures la présence d’une religion a toujours existée. Cependant de plus en plus l’homme abandonne la religion. La religion est elle alors indispensable à l’homme ? est elle une caractéristique propre a l’humanité ou un simple ensemble de rite culturel voué a apaiser la peur d’un inconnus inexplicable nourris il y a des siècle par le faible développement scientifique ? Pour y répondre nous étudierons dans un premier temps l’implantation de la religion au sein de la morale commune avant de nous demander si l’athéisme et la science ne sont pas de nouvelles formes de religions. Avant de dévelloper cette partie il est nécessaire de rappeler ce qu’est une religion. ne religion est un ensemble de rites, croyances généralement théistes1, composé de règles éthiques ou pratiques, de récits, de symboles ou de dogmes adoptés comme conviction par une société, un groupe ou une personne. de ce fait une grande partie de ce devoir traitera de religions théistes. Les religions théistes sont fondées sur deux piliers l’absence de réponse a la raison de notre existence et la croyance en un être supérieur qui en découle. En effet même si actuellement nous ne possédons pas de preuve directe et concrète de l’existence d’un ou plusieurs dieux créateur mais nous ne possédons pas non plus la preuve de son inexistence. De ce fait la réponse a la question existe t’il un dieu supérieur la réponse est on ne sais pas mais j’y crois ou non. Et toute la force de la religion tien de ce principe et c’est ce qui est rassurant en croyant qu’on a un but ou bien qu’il y a une vie après la mort nous donnons a notre existence un but légitime nous somme plus qu’un calcul de proportionnalité lié a une succession d’évènements improbables. Par ailleurs si il est vrai que les religions nous donnent une raison de vivre elles nous guident aussi dans un ensemble de choix moraux tel ne pas voler ou tuer son prochain en ce sens les religions sont les gardes fou de notre morale. On peu meme supposer que ces meme religions en guidant nos ancêtres pendant des siècles ne sont pas les instigatrices de notre morale actuelle en effet aujourd’hui peu de monde est capable de tuer tu fait d’un blocage morale qui nous incite a penser que c’est MAL bien ; mal dualité religieuse pourtant un enfant élevé comme un tueur sera un tueur il ne pensera pas que c’est mal. Nous héritons donc de la morale de nos ancêtres largement modelée par un ensemble de dogmes religieux. Il est donc clair que sans religions beaucoup n’aurai plus aucune hésitation a faire du mal a autrui du fait qu’il n’y aura plus la peur du jugement ultime jugement de dieux les bon vont au paradis les mauvais en enfer par ailleurs la religion comme on l’a vue est fortement implanté dans notre société et elle a toujours existé d’une manière ou d’une autre elle a tellement influencé notre morale qu’elle paraît en ce sens indispensable. Pourtant depuis des années beaucoup de religions perdent leurs fidèles au profit d’une autre paroisse la science. En effet les spectaculaires progrès de celle ci on donnée l’illusion a beaucoup quelle pouvais ou pourrait tout expliquer en réfutant bien souvent certains écrits sacré tel la genèse, l’homme n’est pas apparus comme tel sur la terre mais il descend du singe. Alors de là les homme on vue en la science un nouveau messie porteur de vérité mais cette maniere de procédé en donnant un crédit infinie a la raison humaine sans forcément vérifier nous même la véracité de ce que l’on raconte n’est il pas une forme implicite de croyance ? c’est par ailleur un des problème que souleve Aldous Huxley dans son livre le meilleur des monde ou la religion a purement été suprimé au profit d’une science avide d’un contrôle infini et ou là population s’abreuve des conseil sans en remettre en question la véracité, ils croient que c’est la seul et une raison , l’unique vérité. En ce sens on peu dire que la science est une religion. De la nous tombons de caribe en sylla puisque nous abandonons nos ancienne religion au profit d’une nouvelle qui se propose d’etre basée sur l’experimentation et la preuve théoricomathématique mais au final nous croyons en cette nouvelle religion sans pour autant etre certain de sa véracitée. En conclusion l’homme ne peu se passer de religions car celles ci lui donne un but de vie ainsi que des elements permetant de le rassurer dans sa vie il n’a plus l’impression d’etre seul ou d’etre une erreur mathématique, il n’a plus peur que la mort soit une fin en sois. Il y aura toujour quelquechose en lequel il croira pour le guider, le rassurer, et répondre a ses interrogation les plus inaccessibles. TLFi Académie9e édition Académie8e édition Académie4e édition BDLPFrancophonie BHVFattestations DMF1330 - 1500 RELIGION, subst. A. − Au sing., gén. en empl. abs. Rapport de l'homme à l'ordre du divin ou d'une réalité supérieure, tendant à se concrétiser sous la forme de systèmes de dogmes ou de croyances, de pratiques rituelles et morales v. infra B. Foi et religion; philosophie et religion; morale et religion; philosophie, psychologie, sociologie, théologie de la religion; le besoin de religion; indifférence en matière de religion. Le mot religion [chez les anciens] ne signifiait pas ce qu'il signifie pour nous; sous ce mot nous entendons un corps de dogmes, une doctrine sur Dieu, un symbole de foi sur les mystères qui sont en nous et autour de nous; ce même mot, chez les anciens, signifiait rites, cérémonies, actes de culte extérieur. La doctrine était peu de chose; c'étaient les pratiques qui étaient l'important; c'étaient elles qui étaient obligatoires et qui liaient l'homme ligare, religio Fustel de Coul.,Cité antique, 1864, p. 210.Les travailleurs ont besoin de poésie plus que de pain ... seule la religion peut être la source de cette poésie. Ce n'est pas la religion, c'est la révolution qui est l'opium du peuple S. Weil,Pesanteur, 1943, p. 180.V. fanatisme ex. 11. Si l'on admet que les rapports avec le sacré constituent l'essentiel de la religion, la distance apparaît avec la philosophie. Mais il reste à s'entendre sur la notion du sacré; si l'on admet que le sacré inspire le respect et la crainte, une autre distance s'éclaire, avec la magie qui suppose audace et contrainte. On n'hésite point à reconnaître la religion dans le christianisme ou l'islamisme; on discute la part de religion que contiennent les grandes conceptions orientales de la vie et de la mort, les représentations et les pratiques des primitifs »... Traité sociol., 1968, p. 80.♦ Guerre de religion. V. guerre A 1 en − Forme particulière que revêt pour un individu ou une collectivité cette relation de l'homme au divin ou à une réalité a Au sing. et au plur. Ensemble des croyances relatives à un ordre surnaturel ou supra-naturel, des règles de vie, éventuellement des pratiques rituelles, propre à une communauté ainsi déterminée et constituant une institution sociale plus ou moins fortement organisée. On est contraint à la foi. Croire de force, tel est le résultat. Mais avoir foi ne suffit pas pour être tranquille. La foi a on ne sait quel bizarre besoin de forme. De là les religions. Rien n'est accablant comme une croyance sans contour Hugo,Travaill. mer, 1866, p. 303.V. confession A p. ext., culte B 2 a2. Pour la plupart des civilisés, les églises ne sont que des musées où reposent les religions mortes. L'attitude des touristes qui profanent les cathédrales d'Europe montre à quel point la vie moderne a oblitéré le sens religieux. L'activité mystique a été bannie de la plupart des religions. Carrel,L'Homme, 1935, p. 158.♦ P. métaph. V. dogmatique ex. 2 et infra au fig.3. C'est en tant que religion, que la doctrine communiste exalte et alimente les ferveurs des jeunes gens d'aujourd'hui. Leur action même implique une croyance; et s'ils transfèrent leur idéal du ciel sur la terre, ainsi que je fais avec eux, ce n'en est pas moins au nom d'un idéal qu'ils luttent et, au besoin, se sacrifient. Gide,Journal, 1933, p. Les préceptes, les pratiques, la morale d'une religion; religions fondées, organisées, historiques; histoire des religions; embrasser, professer, pratiquer une religion; abandonner, abjurer, renier une religion; se convertir à une religion; changer de religion; enseigner, fonder une religion.− [Suivi d'un adj. ou d'un compl. déterminatif]♦ [Suivi d'un adj. caractérisant le système de croyances envisagé] Religions animistes, fétichistes, totémiques; religions dogmatiques, savantes. Seules les religions polythéistes ou panthéistes créent les idoles et sont créées par les idoles dans un échange passionné et continu d'idées, de sensations, de sentiments. Les religions monothéistes, au contraire hostiles à l'idole, ou bien triomphent avec le secours de l'idole, ou bien meurent sur place sans pouvoir se renouveler Faure,Espr. formes, 1927, p. 249.♦ [Suivi d'un adj. ou d'un compl. donnant une indication d'ordre géogr. ou hist.] Religions anciennes, antiques, archaïques, primitives; religions actuelles; religions vivantes. L'homme, à cette voix dont l'accent le ranime [dans l'Apologie de Pascal], se remet donc à parcourir l'Univers, cherchant quelle religion est la vraie, comme il avait déjà fait pour les philosophies. ... Ici serait venue une énumération des principales religions connues, celle de Mahomet, celle des anciens Grecs et Romains, celle des Égyptiens, celle de la Chine. Aucune de ces religions ne satisfait l'homme de Pascal, pas plus que tout à l'heure ne l'ont satisfait les philosophies Sainte-Beuve,Port-Royal, t. 3, 1848, p. 371.♦ [Suivi d'un adj. ou d'un compl. déterminant la doctrine ou la communauté religieuse envisagée ou indiquant le nom de son fondateur] Les religions païennes; la religion judaïque, juive; la religion des Juifs, d'Israël, de Moïse; la religion chrétienne, des chrétiens, du Christ, de l'Évangile; la religion catholique, anglicane, orthodoxe, protestante, mahométane, musulmane, islamique; la religion de l'Islam, de Mahomet v. supra ex. de Sainte-Beuve; la religion bouddhiste; la religion de Bouddha. Ce qu'il y a de plus probable, c'est qu'ils [les Druzes] sont, comme les Maronites, une tribu arabe du désert qui, ayant refusé d'adopter la religion du Prophète, et persécutée par les nouveaux croyants, se sera réfugiée dans les solitudes inaccessibles du haut Liban, pour y défendre ses dieux et sa liberté Lamart.,Voy. Orient, t. 2, 1835, p. 1094. ... pour lui [Passavant], le magnétisme, qui est d'abord une force organique, mais qui devient une force spirituelle lorsqu'on l'oriente dans ce sens, finit par être l'organe d'une vision divine. Et celle-ci est également le but que se propose le culte dans la religion catholique; rite et sacrement constituent une magie sacrée, grâce à laquelle la nature devient l'organe de l'esprit. Béguin,Âme romant., 1939, p. Locutions− Religion domestique. [Dans l'Antiquité ou chez les peuples dits primitifs »] Culte rendant hommage aux dieux d'une famille, d'un foyer. La religion est encore domestique dans les peuplades qui vivent en familles, et c'est ce qui a été cause que quelques voyageurs, n'apercevant point chez elles de culte public, ont conclu qu'elles n'avoient aucune religion Bonald,Législ. primit., t. 1, 1802, p. 312.Dans cette religion primitive chaque dieu ne pouvait être adoré que par une famille. La religion était purement domestique Fustel de Coul.,Cité antique, 1864, p. 33.− Religion naturelle. [P. oppos. à religion positive v. positif I A et à religion révélée] Ensemble des connaissances relatives à Dieu, à ses attributs, aux principes de l'action morale, obtenues par les seules lumières de la raison et de la conscience, indépendamment de toute révélation. La religion parfaite et définie n'a pas été donnée à l'homme dès le principe. Aussi peut-on distinguer plusieurs phases dans le progrès de la religion. − 1 oReligion naturelle. C'est celle qui est inscrite par Dieu au cœur de l'homme, indépendamment de toute révélation extérieure. Cette religion comporte la connaissance de l'existence de Dieu, la notion de ses perfections et l'idée de devoirs à lui rendre Bible1912.♦ [Princ. chez les philosophes du xviiies. et p. réf. à eux] Elle croyait à cette sorte de religion naturelle préconisée et peu définie par les philosophes du dix-huitième siècle. Elle se disait déiste et repoussait avec un égal dédain tous les dogmes, toutes les formes de religion Sand,Hist. vie, t. 2, 1855, p. 364.[La conception de la religion naturelle] leur permettait de se détacher sans remords des religions positives auxquelles ils avaient cessé de croire, et de conserver néanmoins une religiosité très vive, à laquelle la religion naturelle » fournissait un aliment suffisant Lévy-Bruhl,Mor. et sc. mœurs, 1903, p. 202.V. déisme ex.− Religion patriarcale. V. patriarcal A positive. V. positif I A 1 et B 3 b p. révélée. Religion qui repose sur une révélation*. − Religion universelle. [P. oppos. à religion nationale, religion particulière, religion d'un peuple] Religion à vocation œcuménique, c'est-à-dire qui n'est pas destinée à un groupe social déterminé, mais s'adresse à tous les hommes, de tous les pays et de tous les temps. Vous voudriez faire une religion particulière, comme si la religion vraie n'étoit pas universelle et de toutes les nations! Saint-Martin,Homme désir, 1790, p. 232.Les religions universelles font abstraction des liens nationaux naturels et s'adressent absolument à tous les hommes, leur offrant le salut ou une voie qui y conduit. Le bouddhisme, le christianisme et l'Islam, religions universelles les plus importantes, sont aussi des religions qui ont été fondées, alors que le développement des religions nationales se présente surtout comme spontané Friest. 41967.− [Chez Bergson] Religion statique et religion dynamique. Si la frange d'intuition qui entoure son intelligence [de l'individu] s'élargit assez pour s'appliquer tout le long de son objet, c'est la vie mystique. La religion dynamique qui surgit ainsi s'oppose à la religion statique, issue de la fonction fabulatrice, comme la société ouverte à la société close Bergson,Deux sources, 1932, p. 285.− Religion à mystères. V. mystère I A.− Religion d'État ou religion de l'État. Religion déclarée comme la religion officielle d'un état et qui exclut les autres religions ou ne fait que les tolérer. La religion catholique, apostolique et romaine est la religion de l'État Charte de 1814,art. 6 ds Littré.Le plus mauvais état social, à ce point de vue, c'est l'état théocratique, comme l'islamisme et l'ancien état pontifical, où le dogme règne directement d'une manière absolue. Les pays à religion d'état exclusive comme l'Espagne ne valent pas beaucoup mieux. Les pays reconnaissant une religion de la majorité ont aussi de graves inconvénients Renan,Souv. enf., 1883, p. xiv.− La religion d'amour. Le christianisme. Après la conquête de Jérusalem par les Arabes, la plupart des chrétiens durent se convertir à l'islamisme pour échapper aux supplices. Mais ils ne renoncèrent pas à la religion d'amour Adam,Enf. Aust., 1902, p. 202.c [En empl. abs., la détermination venant du cont.] J'en étais à cette phrase, que je répétais souvent avec onction et désespoir − Oh! musulmans! oh! musulmans! Il n'y a plus d'Islam! La religion est perdue! Gobineau,Nouv. asiat., 1876, p. 232.Vous savez que la religion condamne avec force les injures qu'elle range sous le titre des homicides par intention. Je ne suis pas l'ami de Desjardins. Mais je ne le suis pas non plus de ceux qui ne veulent voir dans la religion qu'une autorité et qu'une discipline, et qui voudraient garder le christianisme sans le Christ Claudel,Corresp.[avec Gide], 1912, p. 192.♦ Les secours de la religion. Les sacrements de l'Église. M. l'Archevêque de Paris s'est présenté chez l'acteur [Talma] pour lui offrir les secours de la religion Delécluze,Journal, 1826, p. 354.Le troisième jour, Claude expirait, privée des secours de la religion, et on refusa de l'enterrer en terre chrétienne Aragon,Beaux quart., 1936, p. 36.− En partic. [Au xvieet xviies.; gén. avec une majuscule] La Religion pour religion réformée ou religion prétendue réformée. Le protestantisme, le calvinisme. Dieu me damne! camarade, je sens une odeur d'hérétique. Je gage ... que vous êtes de la Religion Mérimée,Chron. règne Charles IX, 1829, p. 44.Je rappelle que M. de La Mothe, l'aïeul de toute cette famille, celui qui ne portait sa robe qu'à la Chambre des comptes, s'était fait huguenot, qu'il ne se convertit qu'après la Saint-Barthélemy, et que plusieurs de ses fils restèrent de la Religion ou n'abjurèrent que tard Sainte-Beuve,Port-Royal, t. 1, 1840, p. 63.d P. méton.− Instruction religieuse, catéchisme. J'étais un bon élève en tout; en religion aussi Martin du G.,Thib., Pénitenc., 1922, p. 796.− Ceux qui appartiennent au monde de la religion; les gens d'Église. La religion, l'armée, le gouvernement, s'engagent dans la lutte Clemenceau,Iniquité, 1899, p. vii.Il ... rédigea une longue lettre, pour laquelle il n'accepta aucun salaire. Trop heureux, disait-il, d'obliger la religion Queffélec,Recteur, 1944, p. 147.2. [La religion de qqn]a Attitude théorique, morale, pratique de l'individu à l'égard du divin à l'intérieur ou non d'une religion constituée. Une religion individuelle, intérieure; religion du cœur; une religion éclairée, formaliste; la religion de Pascal. Si le grand adolescent se trouve en présence d'une religion d'adulte, il arrive au contraire que, à la troisième adolescence, il adhère à une religion profonde et personnelle. Il cherche alors à comprendre et à justifier sa foi, à s'engager au service de Dieu, à pratiquer une prière intérieure et personnelle Son système [de la mère de Lamartine] n'était point un art, c'était un amour. Voilà pourquoi il était infaillible. Ce qui l'occupait par-dessus tout, c'était de tourner sans cesse mes pensées vers Dieu et de vivifier tellement ces pensées par la présence et par le sentiment continuels de Dieu dans mon âme, que ma religion devînt un plaisir et ma foi un entretien avec l'invisible. Il était difficile qu'elle n'y réussît pas, car sa piété avait le caractère de tendresse comme toutes ses autres vertus. Lamart.,Confid., 1849, p. 78.− En empl. abs. Manifestations intérieures ou extérieures de cette attitude; sentiment religieux, pratique religieuse. Synon. foi, dévotion, y a le plus de religion, là où il y a le plus d'amour, il y a le plus d'amour là où il y a le plus d'unité Claudel,Corresp.[avec Gide], 1908, p. 846. À mon sens, le christianisme est avant tout religieux, et la religion n'est point une méthode elle est une vie, une vie supérieure et surnaturelle, mystique par sa racine et pratique par ses fruits, une communion avec Dieu, un enthousiasme profond et calme, un amour qui rayonne, une force qui agit, une félicité qui s'épanche, bref la religion est un état de l'âme. Amiel,Journal, 1866, p. 270.♦ [Surtout dans des loc.] Avoir beaucoup, peu de religion; avoir de la religion; esprit, sentiment de religion; exercices de religion. Elle ne manque pas de religion, et même elle a obtenu de grandes bénédictions, l'an passé, au pèlerinage de sainte Anne Loti,Mon frère Yves, 1883, p. 193.Les actions de la vie, dont il s'agit ici, ne doivent pas être comprises, on le sait, des seules œuvres de religion, ou de piété prières, jeûnes, aumônes, etc... Teilhard de Ch.,Milieu divin, 1955, p. 33.THÉOL. Vertu de religion. Vertu par laquelle l'homme rend à Dieu le culte et l'hommage qui lui sont dus dans un esprit de soumission et de révérence profonde. [Bérulle et Condren] professeront bien la même doctrine, laquelle, chez l'un et chez l'autre, a eu pour point de départ une facilité merveilleuse à la vertu de religion, un désir, un besoin intense d'exalter la grandeur divine Bremond,Hist. sent. relig., t. 3, 1921, p. 346.Avec la majorité des exégètes modernes, il faut comprendre que le Christ fut exaucé en conséquence, à cause de » sa crainte de Dieu, donc de sa vertu de religion. Le terme est choisi pour signaler que le Sauveur, au sein même de sa détresse, gardait un respect vigilant et soigneux de la volonté de son Père Bible Loc. fig.♦ Éclairer la religion de qqn. Fournir à quelqu'un les explications, les renseignements nécessaires sur une question. Celui-là recueillant des lèvres de celui-ci tous les renseignements de nature à éclairer sa religion sur le compte de ses employés Courteline,Ronds-de-cuir, 1893, 2etabl., 3, p. 81.Je n'en reste pas moins perplexe sur l'étymologie de ce vocable. Pouvez-vous éclairer ma religion à ce sujet? Benoit,Atlant., 1919, p. 149.♦ Surprendre la religion de qqn. Tromper, abuser quelqu'un. Surprendre la religion du prince, la religion des juges, la religion d'un tribunal Ac. 1835, 1878. Il s'agissait de découvrir le mensonge à l'aide duquel monsieur votre frère a surpris la religion de cette noble famille Balzac,Splend. et mis., 1844, p. 320.♦ Sur ce point ma religion est faite. Mon opinion est arrêtée. La France dans son immense majorité désire le travail dans l'ordre! Là-dessus ma religion est faite Proust,Guermantes 1, 1920, p. 246.En ce qui me concerne, ma religion est faite. Il me reste à convaincre ... ceux qui pourraient me croire l'instrument d'une intrigue à laquelle je ne comprends rien Cocteau,Bacchus, 1952, ii, 8, p. 143.C. − P. anal. ou au Doctrine, philosophie proposant des valeurs considérées comme absolues; valeur érigée en absolu, à laquelle on voue un respect quasi religieux. La religion de l'amour, de la patrie, de la science, du progrès. Encore un peu de temps, elle [la bourgeoisie] affirmera avec nous la religion de Hegel, de Lessing, d'Anacharsis Clootz, de Diderot, de Molière, de Spinoza, la religion qui ne reconnaît ni pontife, ni empereur, ni improducteur, la religion de l'humanité Proudhon,Confess. révol., 1849, p. 3727. À la révolution jacobine qui essayait d'instituer la religion de la vertu, afin d'y fonder l'unité, succéderont les révolutions cyniques, qu'elles soient de droite ou de gauche, qui vont tenter de conquérir l'unité du monde pour fonder enfin la religion de l'homme. Camus,Homme rév., 1951, p. 167.− Vx. Être de la religion de qqn. Se réclamer de sa doctrine; partager ses opinions, ses goûts. On avait à vaincre plus d'un préjugé de goût, d'éducation et presque de famille [pour goûter Homère] on était trop, en France, de la religion de Racine pour ne pas pencher avec prédilection du côté de Virgile Sainte-Beuve,Virgile, 1857, p. 211.− Religion séculière. Ensemble de valeurs constituant ,,un idéal terrestre et purement humain anthropocentrique qui, chez ceux qui sont devenus étrangers à la religion proprement dite théocentrique, lui sert de substitut`` Foulq. Sc. soc. 1978. La religion séculière garde le prestige et la force du prophétisme, elle suscite en petit nombre des fanatiques et ceux-ci à leur tour mobilisent et encadrent des masses, moins séduites par la vision d'avenir que révoltées contre les malheurs du présent R. Aron,L'Opium,p. 428, ibid..2. Sentiment de respect, de vénération profonde pour une doctrine, une valeur, une personne. Avoir la religion de qqc.; avoir de la religion pour qqc.; avoir la religion du serment, du secret. Tu n'admires pas assez, tu ne respectes pas assez. Tu as bien l'amour de l'art, mais tu n'en as pas la religion. Si tu goûtais une délectation profonde et pure dans la contemplation des chefs-d'œuvre, tu n'aurais pas parfois sur leur compte de si étranges réticences Flaub.,Corresp., 1847, p. 688. ... ce que l'auteur de la France juive reproche justement à ce malheureux [l'homme moderne], c'est de ne pas savoir vivre ... il n'a pas tort de noter une perversion plus profonde le besoin, la nostalgie et comme la religion de la servitude, de la bienheureuse servitude qui dispense de vouloir, d'agir... Bernanos,Gde peur, 1931, p. 373.− Locutions♦ Avec religion. Avec un respect religieux; avec de grands scrupules. Après s'être occupée de ces recherches avec religion et scrupule Sue,Atar-Gull, 1831, p. 37.L'arbre sous lequel je demeurais existe encore ... j'y vais en pèlerinage et je m'assieds dessous avec religion Vallès,Réfract., 1865, p. 55.♦ Se faire une religion de + inf. Se faire une obligation scrupuleuse et absolue de. Il se fait une religion de tenir sa parole Duhamel ne consacre pas ces bas désirs, ces velléités brûlantes, perfides, ces maléfices qu'il y découvre [dans la conscience]. Il ne se fait pas une religion de les accueillir, de les respecter, de les favoriser en quelque sorte Massis,Jugements, 1924, p. 195.II. − [Dans la relig. chrét.]A. − [Surtout dans des loc.] État religieux, c'est-à-dire état des personnes qui s'engagent par des vœux à suivre la règle propre à un ordre ou à une congrégation religieuse. Ce bénédictin a trente ans de religion. Habit de religion Ac. 1798-1935. Pendant le noviciat de Marguerite et ses premières années de religion, les carmels de l'observance bérullienne lisent, relisent, savent par cœur la vie d'une autre petite personne », Catherine de Jésus, morte en 1627 au second carmel de Paris Bremond,Hist. sent. relig., t. 3, 1921, p. 538.− Entrer en religion. Se faire religieux ou religieuse. Synon. prendre l'habit, prendre le parvins à comprendre la beauté de la prière dans la solitude, et j'eus pour idée fixe d'entrer en religion, suivant la belle expression de nos pères Balzac,Méd. camp., 1833, p. 235.Quelqu'un qui, venu du monde », entre en art, y entre comme on entre en religion Du Bos,Journal, 1928, p. 132.− Mettre une personne en religion. Faire entrer une personne en religion. Et il donne la raison qui, le plus souvent meut les parents à mettre leurs enfants en religion. C'est que les moines ... se trouvent incapables d'hériter A. France,Rabelais, 1909, p. 5.− Nom de religion. Nom pris par une personne entrant en religion, et qui remplace son nom laïque. J'ai oublié leurs noms de famille, je ne me rappelle que leurs noms de religion Mary-Agnès et la sœur Anne-Joseph Sand,Hist. vie, t. 3, 1855, p. 143.Mademoiselle X, en religion sœur sainte Geneviève, sœur Angèle sœur Agathe, en religion sœur Marie des anges, cloîtrée aux carmélites de Toulouse Vogüé,Morts, 1899, p. 86.− Vœux de religion. Vœux d'obéissance, de chasteté et de pauvreté prononcés par un chrétien qui s'engage dans l'état religieux. Le chapitre général de 1233 les astreignit [des oblats] aux trois vœux de religion comme les pères Huysmans,Oblat, t. 1, 1903, p. 190.Je dois vous donner lecture du décret de l'Assemblée qui suspend jusqu'à nouvel ordre les vœux de religion Bernanos,Dialog. Carm., 1948, 4etabl., 1, p. 1651.B. − 1. Anciennement. Établissement monastique, couvent. Quand elle [la mère Angélique] lui parla [à saint François de Sales] d'entrer dans l'Ordre de la Visitation, il lui répondit avec humilité que cet Ordre était peu de chose, que ce n'était presque pas une religion Sainte-Beuve,Port-Royal, t. 1, 1840, p. 244.2. [Actuellement, dans le vocab. de l'admin. relig.] On appelle religion ou Institut religieux toute association de chrétiens qui ont émis des vœux publics et s'engageant à vivre conformément aux règles ou constitutions de leur société .... Un Institut dont les membres émettent des vœux solennels est un ordre tels les Bénédictins; si ce sont des vœux simples, c'est une congrégation religieuse Marcel1938.− Absol., vx. La Religion ou la religion. L'Ordre de Malte. Ce chevalier avait servi tant d'années la religion. Les galères de la religion Ac. 1835-1935. Monsieur, vous êtes de la Religion, vous appartenez à l'Ordre de Malte? La Varende,Manants du Roi, 1938, p. 37.REM. -elle, provient de la religion, de ceux qui ont une religion. [M. Deletre] y avait fait [dans l'Encyclopédie] l'article Fanatisme ... cet article lui barra bien des chemins. Il y gagna d'avoir contre lui la haine religionnelle, comme il l'appelait, la plus forte de toutes et la plus acharnée Sainte-Beuve,Nouv. lundis, t. 4, 1863, p. 344. subst. facile et sans valeur. Je me vois raconter cela à des prêtres! Ils me diront que je n'ai pas à m'occuper d'idées mystiques et ils me présenteront en échange une religionnette de femme riche Huysmans,En route, t. 1, 1895, p. 71.Prononc. et Orth. [ʀ əliʒjɔ ̃]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. A. 1. Ca 1130 monastère » iglise de religiun Lois de Guillaume, éd. J. E. Matzke, 1, § 1; ca 1175 Benoît de Ste-Maure, Chron. ducs de Normandie, 835 ds 2. ca 1150 état d'une personne engagée par vœu dans un ordre monastique » [estre] de religïon Wace, St Nicolas, 379, ibid.; 1174-76 prendre saint abit de religïun Guernes de Pont-Ste-Maxence, St Thomas, éd. E. Walberg, 3327; 1283 entrer en religion Philippe de Beaumanoir, Coutumes de Beauvaisis, éd. A. Salmon, § 624, t. 1, p. 310. B. 1remoit. xiies. ensemble des croyances, des pratiques impliquant des relations avec la divinité » commune religion [catholica religio] Psautier de Cambridge, Symbolum apostolorum, 20, p. 289b treis deus u seinurs dirre par commune religion sumes deveed; spéc. a 1533 ceulx de la religion les Protestants » ds Herminjard, III, p. 84, d'apr. Richard, Kirchenterminologie, p. 21; 1568 ceux de la religion prétendue réformée ds Haag, France protestante, Pièces justificatives, p. 84, ibid., p. 54; 1690 guerres de la religion Fur.; 1701 guerres de religion Id.; b 1588 religion chrestienne Montaigne, Essais, I, 23, éd. P. Villey et Saulnier, p. 120; ca 1590 religion Catholique Id., op. cit., I, 56, p. 320; c ca 1590 religion de Mahumet Id., op. cit., II, 12, p. 532. C. 1. Ca 1145 pratique, piété, dévotion liées à l'adhésion d'une personne à une doctrine religieuse » estre de grant religïon Wace, Conception 1166 ds ca 1175 eclesïau religïon Benoît de Ste-Maure, op. cit., 10211, ibid.; 1234 fausse relegïon Huon de Méry, Tournoiement Antechrist, 867, p. 54, ibid.; 2. p. ext. a ca 1210 conscience, respect scrupuleux » Herbert de Dammartin, Fouque de Candie, 1910, ibid. Viex est et sages, de grant religïon; 1541 avoir [les sermens] en grande religion Calvin, Instit., III, p. 143 ds Hug.; b 1690 surprendre la religion [de quelqu'un] abuser de sa bonne foi » Fur.; c 1797 éclairer la religion [de quelqu'un] Idées sur la compétence du Conseil de guerre... concernant les prévenus d'embauchage, p. 6 ds Quem. DDL t. 13. Empr. au attention scrupuleuse; conscience »; spéc. scrupule religieux, sentiment religieux, crainte pieuse; vénération, pratique religieuse, culte; croyance religieuse, religion » et caractère sacré; engagement sacré; chose sainte, objet sacré ». Dans la lang. chrét. vie religieuse, monastère; profession religieuse » ves. ds Blaise Lat. chrét.; v. aussi Nierm., ordre religieux » 1143 ds Du Cange, ensemble des vérités et des devoirs religieux » ds Blaise Latin. Med. Aev.. L'orig. du mot lat. est discutée Théol. cath. t. 13, col. 2182 sqq.. Fréq. abs. littér. 11 287. Fréq. rel. littér. xixes. a 23 242, b 17 528; xxes. a 12 531, b 11 239. Bbg. Meslin M.. Qu'est-ce que la Religion? Foi Lang. 1977, n o4, pp. 241-248. − Quem. DDL t. 13. − Richard Kirchenterminologie 1959, pp. 20-22, 53-54.

l homme peut il se passer de la religion