la belle au bois dormant perrault pdf

LaBelle au bois dormant Phrase qui se termine par un point d’exclamation Phrase qui se termine par un point d’interrogation 5 Dans chaque phrase, souligne le verbe en rouge et écris V en-dessous. Puis encadre le groupe sujet en bleu. prénom : :: : date date :::: • La princesse dort LaBelle au Bois Dormant. - Charles Perrault, insp. litt. . - [2] (1995) arrangement, choix : La Belle au Bois Dormant (1995) , Charles Perrault (1628-1703), Walt Disney (1901-1966), Petr Ilʹič Čajkovskij (1840-1893), Paris : Walt Disney company France ; Paris : distrib. Sony music France, 1995 (P) choix : The sleeping beauty (1995) , Ottorino Respighi (1879-1936), Petr Lesarchives par sujet : mouv' n. Précédent 6 789 10 Suivant Exacerbation des sens. Manifestation culturelle Strasbourg 67000 Le 09/03/2022 Les ensorcelantes et inquiétantes sirènes de Peter Eötvös et Le Mandarin merveilleux de Bartók – tourbillon envoûtant au cœur des entrailles d’une ville tentaculaire – encadrent deux Concertos pour piano de LABELLE AU BOIS DORMANT HISTOIRE. « La belle au bois dormant » est un conte de Charles Perrault, publié dans Les contes de ma mère l’oye en 1697. A l’image « Du corbeau et le renard« ou « La cigale et la fourmi » de La Fontaine, « La belle au bois dormant » est un texte que chacun a découvert dès son enfance.Cependant, comme ceux de La Fontaine, LaBelle au bois dormant, Charles Perrault Et si cette Belle n’était autre que la Duchesse de Bourgogne (1685 – 1712) Mais qui est la Duchesse de Bourgogne ? Cette Belle aimée de tout son entourage, se rapproche de façon troublante de la toute jeune Duchesse de Bourgogne qui a touché le cœur de Louis XIV déjà âgé. Dans cette cour De France nonton how do you play sub indo. Version à imprimer du conte de Perrault la Belle au Bois Dormant Voici la version courte à imprimer du célèbre conte de Perrault la Belle au Bois Dormant. Imprimez l'histoire de la Belle au Bois Dormant vous pourrez la lire avec votre enfant et lui faire ainsi découvrir la version réécrite du conte de Perrault. Imprimez une version illustrée aux tournures plus modernes de la Belle au Bois Dormant. Retrouvez encore plus d'idées de Belle au bois dormant Le résumé de la belle au bois Dormant La Belle au bois Dormant est un conte qui raconte l'histoire d'une princesse née d'un roi et d'une reine d'une grande bonté. Le jour de son baptême, on organisa une grande fête et on invita 7 fées qui devaient toutes prononcer un voeu. La princesse serait la plus belle, la plus intelligente, la plus grâcieuse, chanterait comme un rossignol et danserait parfaitement. C'est alors qu'une méchante fée, oubliée pénétra dans la salle. Vexée de ne pas avoir été invitée, elle maudit la princesse et la condamna à mourir le jour de ses 16 ans, piquée par un fuseau. La dernière fée qui s'était cachée, n'avait pas encore fait son voeu et elle demanda que la princesse ne meurt pas mais qu'elle soit plongée dans un profond sommeil jusqu'au jour où un prince lui déposa un baiser. Le roi et la reine ont fait ce qu'il pouvaient pour protéger la princesse de cette malédiction mais un jour, alors qu'ils étaient absent, la princese visita le château et tomba sur une salle avec une vieille femme en train de filer. La princesse se piqua le doigts et tomba instantanément endormie. On installa la princesse sur un lit. Au même moment, le château se recouvra de ronces et de pièges pour éviter que quiconque, et surtout pas un prince, puisse rejoindre la belle endormie. C'est alors que les fées endormirent tour à tour chaque personne du château pour les plonger eux aussi dans un profond sommeil. Des centaines de princes ont essayé de rejoindre le château sans succès. Au bout de 100 ans, le château et sa princesse endormie était devenue une légende. Seul un prince curieux s'étonna de voir les tours du châteaux. On lui raconta la légende et il décida d'aller voir par lui-même. Il trouva la princesse endormie et lui déposa un baiser. C'est ainsi qu'il l'a libérée de son sommeil et que le reste du château se réveilla. Le prince demande au roi la main de sa fille et ils ils vécurent tous très heureux. Nous vous proposons de retrouver l'histoire complète de la belle au bois dormant et le texte intégral de la version courte. > A Télécharger l'histoire de la belle au bois dormant version courte. La naissance de la princesse Il était une fois un roi et une reine qui étaient très chagrinés de ne pas avoir d’enfants. Ils tentèrent tout ce qu’il était possible de faire vœux, pèlerinages, menues dévotions, mais rien n’y faisait. Enfin pourtant la reine accoucha d’une très belle petite fille. La joie du roi était si grande qu’il fit sonner toutes les cloches du royaume et fit querir toutes les fées qu’on pût trouver dans le pays pour les donner pour marraines à la petite princesse afin que chacune d’elles lui faisant un don, comme c’était la coutume des fées en ce temps-là, la princesse eût par ce moyen toutes les perfections imaginables. Les gens du roi trouvèrent sept fées qui furent conviées à la grande fête organisée par le roi et la reine à l’occasion du baptême de leur fille. On fit un beau baptême et après la cérémonie, toute la compagnie revint au palais du roi où il y avait un grand festin pour les fées et les mille invités. On mit devant chaque fée un couvert magnifique, avec un étui d’or massif où il y avait une cuillère, une fourchette, et un couteau de fin or, garni de diamants et de rubis. Mais quand chacun prenait sa place à table, on vit entrer une vieille fée, la fée Mélusine, qu’on n’avait point invitée, parce qu’il y avait plus de cinquante ans qu’elle n’était sortie d’une tour, et qu’on la croyait morte ou enchantée. Le roi lui fit immédiatement donner un couvert ; mais il n’y eut pas moyen de lui donner un étui d’or massif comme aux autres fées, parce que l’on n’en avait fait faire que sept. La vieille Mélusine se vexa, crut qu’on la méprisait mais alla s’asseoir à sa place tout en grommelant des menaces entre ses dents. Heureusement, l’une des jeunes fées, qui se trouvait auprès d’elle l’entendit et pensant que Mélusine pourrait donner quelque fâcheux don à la petite princesse, elle alla parler en cachette, derrière la tapisserie à la dernière fée dès le repas terminé. Les deux fées espéraient pouvoir réparer, autant qu’il leur serait possible, le mal que la vieille aurait fait lorsque son tour de faire un vœu pour la princesse serait venu. > A Télécharger l'histoire de la belle au bois dormant version courte ! Les dons des fées à la belle princesse Après le repas, le moment arriva où les fées s’avancèrent près du berceau de la princesse pour formuler leurs vœux. La plus jeune fée s’avança et dit la princesse sera la plus belle personne du monde ». La seconde dit la princesse ne sera pas seulement belle, elle sera intelligente et elle aura le cœur et la bonté d’un ange ». Le roi et la reine se sourirent ravis pour leur fille. La quatrième fée prédit à la princesse qu’elle aurait une grâce admirable, la quatrième, qu’elle danserait parfaitement bien ; la cinquième, qu’elle chanterait comme un rossignol ; la sixième, qu’elle jouerait de toutes sortes d’instruments avec perfection. Le tour de la vieille fée étant venu, Mélusine dit, en branlant la tête encore plus de fureur que de vieillesse, j’ai moi aussi un vœu pour la princesse. A l’âge de 16 ans, la princesse se percera la main d’un fuseau, et elle en mourra. » Ces terribles paroles prononcées, la vieille fée tourna les talons et quitta la salle en écumant de fureur. Ce terrible don fit frémir toute l’assemblée, tous en avaient oublié qu’une fée n’avait pas encore fait de don à la princesse. C’est à ce moment que la jeune fée sortit de derrière la tapisserie où elle se tenait cachée depuis la fin du repas, et dit tout haut ces paroles Rassurez-vous, roi et reine, votre fille n’en mourra pas ; il est vrai que je n’ai pas assez de puissance pour défaire entièrement ce que mon ancienne a fait. La princesse se percera la main d’un fuseau ; mais au lieu d’en mourir, elle tombera seulement dans un profond sommeil qui durera cent ans, au bout desquels le fils d’un roi viendra la réveiller. » > A Télécharger l'histoire de la belle au bois dormant version courte ! La belle au bois dormant et le fuseau Le roi, pour tâcher d’éviter le malheur annoncé par la vieille Mélusine, fit publier le jour même un édit, par lequel il défendait à toutes personnes de filer au fuseau, ni d’avoir des fuseaux chez soi, sous peine de mort. Les jours passèrent, la princesse grandit et tous les vœux des fées se réalisèrent. La princesse était la plus belle, la plus intelligente, la plus gracieuse, la plus charitable et la plus douée de tous les royaumes connus. Le jour du seizième anniversaire de la princesse arriva et il se trouve que ce jour là, le roi et la reine étaient absents. La jeune princesse décida de visiter le château, et montant de chambre en chambre, alla jusqu’au haut d’un donjon dans un petit galetas, où une bonne vieille était seule à filer sa quenouille. Cette bonne femme n’avait point entendu parler des défenses que le roi avait faites de filer au fuseau. Que faites-vous là, ma bonne femme ? » dit la princesse. Je file, ma belle enfant » lui répondit la vieille qui ne la connaissait pas. Ah ! que cela est joli, reprit la princesse, comment faites-vous ? donnez-moi que je vois et j’en ferais bien autant ». Elle n’eut pas plus tôt pris le fuseau, que comme elle était fort vive, un peu étourdie, elle s’en perça la main, et tomba évanouie. La bonne vieille, bien embarrassée, crie au secours on vient de tous côtés, on jette de l’eau au visage de la princesse, on la délace, on lui frappe dans les mains, on lui frotte les tempes avec de l’eau de la reine de Hongrie ; mais rien ne la faisait revenir. Alors le roi, qui était revenu et monté au bruit, se souvint de la prédiction des fées, et jugeant bien qu’il fallait que cela arrivât, puisque les fées l’avaient dit, fit mettre la princesse dans le plus bel appartement du palais, sur un lit en broderie d’or et d’argent. On eût dit un ange, tant elle était belle ; car son évanouissement n’avait pas ôté les couleurs vives de son teint ses joues étaient incarnates, et ses lèvres comme du corail ; elle avait seulement les yeux fermés, mais on l’entendait respirer doucement, ce qui faisait voir qu’elle n’était pas morte. > A Télécharger l'histoire de la belle au bois dormant version courte ! Le château de la Belle au Bois Dormant s'endort Le roi ordonna qu’on la laissât dormir, jusqu’à ce que l’heure de se réveiller fût venue. La bonne fée qui lui avait sauvé la vie en la condamnant à dormir cent ans, était dans le royaume de Mataquin, à douze mille lieues de là, lorsque l’accident arriva à la princesse ; mais elle en fut avertie en un instant par un petit nain, qui avait des bottes de sept lieues. La fée partit aussitôt, et on la vit au bout d’une heure arriver dans un chariot tout de feu, traîné par des dragons. Le roi lui alla présenter la main à la descente du chariot. Elle approuva tout ce qu’il avait fait ; mais comme elle était grandement prévoyante, elle pensa que quand la princesse viendrait à se réveiller, elle serait bien embarrassée toute seule dans ce vieux château voici donc ce qu’elle fit. Elle toucha de sa baguette tout ce qui était dans ce château, gouvernantes, filles d’honneur, femmes de chambre, gentilshommes, officiers, maîtres d’hôtel, cuisiniers, marmitons, galopins, gardes, suisses, pages, valets de pied ; elle toucha aussi tous les chevaux qui étaient dans les écuries, avec les palefreniers, les gros mâtins de basse-cour, et la petite Pouffe, petite chienne de la princesse, qui était auprès d’elle sur son lit. Dès qu’elle les eut touchés, ils s’endormirent tous, pour ne se réveiller qu’en même temps que leur maîtresse, afin d’être tout prêts à la servir quand elle en aurait besoin. Les broches mêmes, qui étaient au feu, toutes pleines de perdrix et de faisans, s’endormirent, et le feu aussi. Tout cela se fit en un moment ; les fées n’étaient pas longues à leur besogne. Alors le roi et la reine, après avoir baisé leur chère enfant sans qu’elle s’éveillât, furent touchés à leur tour et ils s’endormirent. En un quart d’heure, il poussa tout autour du parc, une si grande quantité de grands arbres de petits buissons, de ronces et d’épines entrelacées les unes dans les autres, que ni bête ni homme n’y aurait pu passer. On ne voyait plus que le haut des tours du château, encore n’était-ce que de bien loin. Ce fut là le dernier tour de la fée pour s’assurer que la princesse dormirait sans rien avoir à craindre des curieux. Dans tout le pays on parla de la belle princesse endormie, les parents racontèrent l’histoire à leurs enfants qui eux-mêmes la racontèrent à leurs enfants. Les princes arrivaient de tous les royaumes alentours pour tenter de percer les ronces qui protégeaient le château mais à peine les branches étaient-elles coupées qu’elles repoussaient de plus belle. Les princes se faisaient de plus en plus rares à tenter de réveiller la princesse endormie. > A Télécharger l'histoire de la belle au bois dormant version courte ! Le prince et la Belle au Bois Dormant Certains oublièrent l’histoire de la princesse et pensaient simplement que le château était hanté par des esprits mauvais. Au bout de cent ans, le fils du roi qui régnait alors, et qui était d’une autre famille que la princesse endormie, étant allé à la chasse de ce côté-là, demanda ce que c’était que des tours qu’il voyait au-dessus d’un grand bois fort épais. Chacun lui répondit selon qu’il en avait entendu dire. Les uns disaient que c’était un vieux château hanté par des esprits ; les autres, que tous les sorciers de la contrée y faisaient leur sabbat. La plus commune opinion était qu’un ogre y demeurait, et que là il emportait tous les enfants qu’il pouvait attraper. Le prince ne savait qu’en croire, lorsqu’un vieux paysan prit la parole, et lui dit – Mon prince, il y a plus de cinquante ans que j’ai ouï dire à mon père qu’il y avait dans ce château une princesse, la plus belle qu’on eût su voir ; qu’elle y devait dormir cent ans et qu’elle serait réveillée par le fils d’un roi, à qui elle était réservée. Le jeune prince, à ce discours, se sentit tout de feu ; il crut qu’il mettrait fin à une si belle aventure ; et poussé par l’amour et par la gloire, il résolut de voir sur-le-champ ce qui en était. À peine s’avança-t-il vers le bois, que tous ces grands arbres, ces ronces et ces épines s’écartèrent d’elles-mêmes pour le laisser passer. Il marcha vers le château, qu’il voyait au bout d’une grande avenue où il entra ; et, ce qui le surprit un peu, il vit que personne de ses gens ne l’avait pu suivre, parce que les arbres s’étaient rapprochés dès qu’il avait été passé. Le prince entra dans une grande avant-cour où tout ce qu’il vit d’abord était capable de le glacer de crainte. C’était un silence affreux l’image de la mort s’y présentait partout, et ce n’était que des corps étendus d’hommes et d’animaux, qui paraissaient morts. Il reconnut pourtant bien, au nez bourgeonné et à la face vermeille des suisses, qu’ils n’étaient qu’endormis, et leurs tasses où il y avait encore quelques gouttes de vin, montraient assez qu’ils s’étaient endormis en buvant. Il passa une grande cour pavée de marbre ; il monta l’escalier, il entra dans la salle des gardes qui étaient rangés en haie, la carabine sur l’épaule, et ronflant de leur mieux. Il traversa plusieurs chambres pleines de gentilshommes et de dames, dormant tous, les uns debout, les autres assis. Il entra dans une chambre toute dorée, et il vit sur un lit, dont les rideaux étaient ouverts de tous côtés, le plus beau spectacle qu’il eût jamais vu une princesse qui paraissait avoir quinze ou seize ans, et dont l’éclat resplendissant avait quelque chose de lumineux et de divin. Il s’approcha en tremblant et en admirant et se mit à genoux auprès d’elle. Alors, comme la fin de l’enchantement était venue, la princesse s’éveilla ; et le regardant avec des yeux plus tendres qu’il eut vu Est-ce vous, mon prince ? lui dit-elle, vous vous êtes bien fait attendre. » Le prince, charmé de ces paroles, et plus encore de la manière dont elles étaient dites, l’assura qu’il l’aimait plus que lui-même. Cependant tout le palais s’était réveillé avec la princesse ; chacun songeait à faire sa charge, et comme ils n’étaient pas tous amoureux, ils mouraient de faim ! La dame d’honneur, pressée comme les autres, s’impatienta, et dit tout haut à la princesse que la viande était servie. Le prince aida la princesse à se lever et lorsqu’ils allèrent retrouver le roi et la reine réveillés eux aussi, le prince leur demanda la main de leur fille. > A Télécharger l'histoire de la belle au bois dormant version courte ! Faites découvrir à vos enfant le célèbre conte des 3 petits cochons !Il était une fois trois petits cochons qui avaient décidé de partir vivre seuls, loin de leurs parents. Après plusieurs jours de balade à travers la campagne, ils suivirent les conseils de leur mère et commencèrent à se construire chacun une maison. Mais ils n'étaient pas tous aussi prudents l'un que l'autre et seule une maison était réellement solide. Le grand méchant loup, qui rôdait dans les environs, décida de saisir l'occasion pour se régaler...La collection "Il était une fois..." propose une nouvelle version des contes pour enfants les plus populaires enrichis de superbes illustrations. Un conte classique illustré pour les 8-9 ans !?EXTRAITIl était une fois trois petits cochons qui avaient décidé de partir de chez leurs parents et de se débrouiller seuls. Ils ne pensaient qu’à s’amuser et après avoir gambadé plusieurs jours dans la campagne, le troisième petit cochon se rappela les conseils de leur maman." Nous devons chacun nous construire une maison pour nous mettre à l’abri du froid quand l’hiver arrivera et aussi pour nous protéger du grand méchant loup ! ", la même collection • Peter Pan • Le Petit Chaperon Rouge • Le vilain petit canard • Le vaillant petit tailleur • Le petit soldat de plomb • Les musiciens de Brême • Hansel et Gretel • Cendrillon • La Belle au bois dormant • Le Petit Poucet • La Petite Poucette • Boucle d'Or et les trois ours • Le chat botté • La Belle et la Bête • Blanche-Neige et les sept nains Temps de lecture 18 minutesDe Charles Perrault Il était une fois un roi et une reine qui étaient très tristes de n’avoir pas d’enfants. Ils rencontrèrent tous les médecins et les magiciens du monde. Et finalement la reine attendit un bébé et accoucha d’une fille. À son baptême, on donna pour marraines à la petite princesse toutes les fées qu’on pût trouver dans le pays il s’en trouva sept, afin que chacune d’elles lui fit un don, comme c’était la coutume des fées en ce temps-là, et que la princesse eût par ce moyen toutes les perfections imaginables. Après les cérémonies du baptême, toute la compagnie revint au palais du roi où il y avait un grand festin pour les fées. On mit devant chacune d’elles un couvert magnifique, avec un étui d’or massif où il y avait une cuillère, une fourchette, et un couteau de fin or, garni de diamants et de rubis. Mais comme chacun prenait sa place à table, on vit entrer une vieille fée, qu’on n’avait pas invité, parce qu’il y avait plus de cinquante ans qu’elle n’était sortie de sa tour, et qu’on la croyait morte ou enchantée. Le roi lui fit donner un couvert ; mais il ne pu lui donner un étui d’or massif comme aux autres, parce que l’on n’en avait fait faire que sept pour les sept fées. La vieille crut qu’on la méprisait, et grommela quelques menaces entre ses dents. Une des jeunes fées, qui se trouva auprès d’elle l’entendit ; et jugeant qu’elle pourrait donner quelque mauvais don à la petite princesse, alla, dès qu’on fut sorti de table se cacher derrière la tapisserie afin de parler la dernière, et de pouvoir réparer, autant qu’il lui serait possible, le mal que la vieille aurait fait. Cependant les fées commencèrent à faire leurs dons à la princesse. La plus jeune lui donna pour don qu’elle serait la plus belle personne du monde ; celle d’après, qu’elle aurait de l’esprit comme un ange ; la troisième, qu’elle aurait une grâce admirable à tout ce qu’elle ferait ; la quatrième, qu’elle danserait parfaitement bien ; la cinquième, qu’elle chanterait comme un rossignol ; la sixième, qu’elle jouerait de toutes sortes d’instruments à la perfection. Le tour de la vieille fée étant venu, elle dit, en branlant la tête encore plus de dépit que de vieillesse, que la princesse se percerait la main d’un fuseau, et qu’elle en mourrait. Ce terrible don fit frémir toute la compagnie, et il n’y eût personne qui ne pleurât face à cette horrible prédiction. Dans ce moment la jeune fée sortit de derrière la tapisserie, et dit tout haut ces paroles — Rassurez-vous, roi et reine, votre fille n’en mourra pas ; il est vrai que je n’ai pas assez de puissance pour défaire entièrement ce que cette vieille fée a fait. La princesse se percera la main d’un fuseau ; mais au lieu d’en mourir, elle tombera seulement dans un profond sommeil qui durera cent ans, au bout desquels le fils d’un roi viendra la réveiller. Le roi, pour tâcher d’éviter le malheur annoncé par la vieille, fit publier aussitôt un édit, par lequel il défendait à toutes personnes de filer au fuseau, ni d’avoir des fuseaux chez soi, sur peine de la vie. Au bout de quinze ou seize ans, alors que le roi et la reine étaient partis en voyage, la jeune princesse s’amusait à courir un jour dans le château, et montant de chambre en chambre, elle arriva jusqu’au haut d’un donjon dans une petite pièce, où une bonne vieille était là toute seule à filer sa quenouille. Cette bonne femme n’avait pas entendu parler de l’interdiction que le roi avait faites de filer au fuseau. — Que faites-vous là, ma bonne femme ? dit la princesse. — Je file, ma belle enfant, lui répondit la vieille qui ne la connaissait pas. — Ah ! que cela est joli, reprit la princesse, comment faites-vous ? Donnez-le-moi que je voie si j’en ferais bien autant. Elle n’eut pas plus tôt pris le fuseau, que comme elle était nerveuse, un peu étourdie, et que la prédiction des fées l’ordonnait ainsi, elle s’en perça la main, et tomba évanouie. La bonne vieille, bien embarrassée, cria au secours on vint de tous les côtés, on jeta de l’eau au visage de la princesse, on la dévêtue, on lui frappa dans les mains, on lui frotta les tempes avec de l’eau de la reine de Hongrie ; mais rien ne la faisait revenir. Alors le roi, qui était monté au bruit, se souvint de la prédiction des fées, et jugeant bien qu’il fallait que cela arrivât, puisque les fées l’avaient dit, fit mettre la princesse dans le plus bel appartement du palais, sur un lit en broderie d’or et d’argent. On eût dit un ange, tant elle était belle ; car son évanouissement n’avait pas ôté les couleurs vives de son teint ses joues étaient incarnates, et ses lèvres comme du corail ; elle avait seulement les yeux fermés, mais on l’entendait respirer doucement, ce qui faisait voir qu’elle n’était pas morte. Le roi ordonna qu’on la laissât dormir en repos, jusqu’à ce que son heure de se réveiller fût venue. La bonne fée qui lui avait sauvé la vie en la condamnant à dormir cent ans, était dans le royaume de Mataquin, à douze mille lieues de là, lorsque l’accident arriva à la princesse ; mais elle en fut avertie en un instant par un petit nain, qui avait des bottes de sept lieues c’était des bottes avec lesquelles on faisait sept lieues d’une seule enjambée. La fée partit aussitôt, et on la vit au bout d’une heure arriver dans un chariot de feu, traîné par des dragons. Le roi alla la saluer à la descente du chariot. Elle approuva tout ce qu’il avait fait ; mais comme elle était très prévoyante, elle pensa que quand la princesse viendrait à se réveiller, elle serait bien embarrassée et toute seule dans ce vieux château voici ce qu’elle fit. Elle toucha de sa baguette tout ce qui était dans ce château hors le roi et la reine, gouvernantes, filles d’honneur, femmes de chambre, gentilshommes, officiers, maîtres d’hôtel, cuisiniers, marmitons, galopins, gardes, suisses, pages, valets de pied ; elle toucha aussi tous les chevaux qui étaient dans les écuries, avec les palefreniers, les gros chiens de bassecour, et la petite Pouffe, petite chienne de la princesse, qui était auprès d’elle sur son lit. Dès qu’elle les eut touchés, ils s’endormirent tous, pour ne se réveiller qu’en même temps que leur maîtresse, afin d’être tout prêts à la servir quand elle en aurait besoin. Les broches mêmes, qui étaient au feu, toutes pleines de perdrix et de faisans, s’endormirent, et le feu aussi. Tout cela se fit en un moment ; les fées n’étaient pas longues à leur besogne. Alors le roi et la reine, après avoir baisé leur chère enfant sans qu’elle s’éveillât, sortirent du château, et firent publier des défenses à qui que ce soit d’en approcher. Ces défenses n’étaient pas nécessaires ; car il poussa, en un quart d’heure, tout autour du parc, une si grande quantité de grands arbres et de petits, de ronces et d’épines entrelacées les unes dans les autres, que bête ni homme n’y aurait pu passer ; en sorte qu’on ne voyait plus que le haut des tours du château, encore à condition d’être bien loin. On ne douta point que la fée n’eût fait là encore un tour de son métier, afin que la princesse, pendant qu’elle dormirait, n’eût rien à craindre des curieux. Au bout de cent ans, le fils du roi qui régnait alors, et qui était d’une autre famille que la princesse endormie, étant allé à la chasse de ce côté-là, demanda ce que c’était que des tours qu’il voyait au-dessus d’un grand bois fort épais. Chacun lui répondit selon qu’il en avait entendu parler. Les uns disaient que c’était un vieux château où il revenait des esprits ; les autres, que tous les sorciers de la contrée y faisaient leur sabbat. La plus commune opinion était qu’un ogre y demeurait, et que là il emportait tous les enfants qu’il pouvait attraper, pour les manger à son aise, et sans qu’on le pût suivre, ayant seul le pouvoir de se faire un passage au travers du bois. Le prince ne savait qu’en croire, lorsqu’un vieux paysan prit la parole, et lui dit — Mon prince, il y a plus de cinquante ans que j’ai ouï dire à mon père qu’il y avait dans ce château une princesse, la plus belle qu’on eût su voir ; qu’elle y devait dormir cent ans et qu’elle serait réveillée par le fils d’un roi, à qui elle était réservée. Le jeune prince, à ce discours, se sentit tout de feu ; il crut sans balancer qu’il mettrait fin à une si belle aventure ; et poussé par l’amour et par la gloire, il résolut de voir sur-le-champ ce qui en était. À peine s’avança-t-il vers le bois, que tous ces grands arbres, ces ronces et ces épines s’écartèrent d’elles-mêmes pour le laisser passer. Il marcha vers le château, qu’il voyait au bout d’une grande avenue où il entra ; et, ce qui le surprit un peu, il vit que personne de ses gens n’avait pas pu le suivre, parce que les arbres s’étaient rapprochés dès qu’il avait été passé. Il ne laissa pas de continuer son chemin un prince jeune et amoureux est toujours vaillant. Il entra dans une grande avant-cour où tout ce qu’il vit d’abord était capable de le glacer de crainte. C’était un silence affreux l’image de la mort s’y présentait partout, et ce n’était que des corps étendus d’hommes et d’animaux, qui paraissaient morts. Il reconnut pourtant bien, au nez bourgeonné et à la face vermeille des suisses, qu’ils n’étaient qu’endormis, et leurs tasses où il y avait encore quelques gouttes de vin, montraient assez qu’ils s’étaient endormis en buvant. Il passa une grande cour pavée de marbre ; il monta l’escalier, il entra dans la salle des gardes qui étaient rangés en haie, la carabine sur l’épaule, et ronflants de leur mieux. Il traversa plusieurs chambres pleines de gentilshommes et de dames, dormant tous, les uns debout, les autres assis. Il entra dans une chambre toute dorée, et il vit sur un lit, dont les rideaux étaient ouverts de tous côtés, le plus beau spectacle qu’il eût jamais vu une princesse qui paraissait avoir quinze ou seize ans, et dont l’éclat resplendissant avait quelque chose de lumineux et de divin. Il s’approcha en tremblant et en admirant et se mit à genoux auprès d’elle. Alors, comme la fin de l’enchantement était venue, la princesse s’éveilla ; et le regardant avec des yeux plus tendres qu’une première vue ne semblait le permettre — Est-ce vous, mon prince ? lui dit-elle, vous vous êtes bien fait attendre. Le prince, charmé de ces paroles, et plus encore de la manière dont elles étaient dites, ne savait comment lui témoigner sa joie et sa reconnaissance ; il l’assura qu’il l’aimait plus que lui-même. Ses discours étaient maladroits ; peu d’éloquence, beaucoup d’amour. Il était plus embarrassé qu’elle, et l’on ne doit pas s’en étonner ; elle avait eu le temps de songer à ce qu’elle aurait à lui dire, car la bonne fée, pendant un si long sommeil, lui avait procuré le plaisir des songes agréables. Enfin il y avait quatre heures qu’ils se parlaient, et ils ne s’étaient pas encore dit la moitié des choses qu’ils avaient à se dire. Cependant tout le palais s’était réveillé avec la princesse ; chacun songeait à faire sa charge, et comme ils n’étaient pas tous amoureux, ils mouraient de faim ; la dame d’honneur, pressée comme les autres, s’impatienta, et dit tout haut à la princesse que la viande était servie. Le prince aida la princesse à se lever ; elle était tout habillée et fort magnifiquement, mais il se garda bien de lui dire qu’elle était habillée comme sa Grand-mère, et qu’elle avait un collet monté ; elle n’en était pas moins belle. Ils passèrent dans un salon de miroirs, et y soupèrent, servis par les officiers de la princesse. Les violons et les hautbois jouèrent de vieilles pièces, mais excellentes, quoiqu’il y eût près de cent ans qu’on ne les jouât plus ; et après souper, sans perdre de temps, le grand aumônier les maria dans la chapelle du château, et la dame d’honneur leur tira le rideau ils dormirent peu, la princesse n’en avait pas grand besoin, et le prince la quitta dès le matin pour retourner à la ville, où son père devait être en peine de lui. Le prince lui dit qu’en chassant il s’était perdu dans la forêt, et qu’il avait couché dans la hutte d’un charbonnier, qui lui avait fait manger du pain noir et du fromage. Le roi son père, qui était un bonhomme, le crut ; mais sa mère n’en fut pas bien persuadée, et voyant qu’il allait presque tous les jours à la chasse, et qu’il avait toujours une raison en main pour s’excuser, quand il avait couché deux ou trois nuits dehors, elle ne douta plus qu’il n’eût quelque amourette ; car il vécut avec la princesse plus de deux ans entiers, et en eut deux enfants, dont le premier, qui fut une fille, fut nommée Aurore, et le second un fils qu’on nomma Jour, parce qu’il paraissait encore plus beau que sa sœur. La reine essaya mainte fois de le faire parler; mais il n’osait jamais lui confier à son secret En effet il la craignait autant qu’il l’aimait, car elle était de race des ogres, et le roi ne l’avait épousée qu’à cause de ses grands biens. On disait même tout bas à la cour qu’elle avait les inclinations des ogres et qu’en voyant passer de petits enfants, elle avait toutes les peines du monde à se retenir de se jeter sur eux pour les dévorer; ainsi le prince ne voulut jamais rien dire. Mais quand le roi fut mort, ce qui arriva au bout de deux ans, et qu’il se vit le maître, il déclara publiquement son mariage, et alla en grande cérémonie quérir la reine sa femme dans son château. On lui fit une entrée magnifique dans la capitale, où elle entra accompagnée de ses deux enfants. Quelque temps après le roi alla faire la guerre à l’empereur Cantalabutte son voisin. Il laissa la régence du royaume à la reine sa mère, et lui recommanda fort sa femme et ses enfants il devait être à la guerre tout l’été, et dès qu’il fut parti, la reine mère envoya sa bru et ses enfants à une maison de campagne dans les bois, pour pouvoir plus aisément assouvir son horrible appétit. Elle y alla quelques jours après, et dit un soir à son maître d’hôtel — Je veux manger demain à mon dîner la petite Aurore. — Ah ! madame, dit le maître d’hôtel… — Je le veux, dit la reine et elle le dit d’un ton d’ogresse qui a envie de manger de la chair fraîche, et je veux la manger à la sauce Robert. Ce pauvre homme voyant bien qu’il ne fallait pas se jouer à une ogresse, prit son grand couteau, et monta à la chambre de la petite Aurore elle avait pour lors quatre ans et vint en sautant et en riant se jeter à son cou, et lui demander un bonbon. Il se mit à pleurer le couteau lui tomba des mains, et il alla dans la basse-cour couper la gorge à un petit agneau, et lui fit une si bonne sauce, que sa maîtresse l’assura qu’elle n’avait jamais rien mangé de si bon. Il avait emporté en même temps la petite Aurore, et l’avait donnée à sa femme, pour la cacher dans le logement qu’elle avait au fond de la basse-cour. Huit jours après, la méchante reine dit à son maître d’hôtel — Je veux manger à mon souper le petit Jour. Il ne répliqua pas, résolu à la tromper comme l’autre fois ; il alla chercher le petit Jour, et le trouva avec un petit fleuret à la main, dont il croisait le fer avec un gros singe ; il n’avait pourtant que trois ans. Il le porta à sa femme qui le cacha avec la petite Aurore, et donna à la place du petit Jour un petit chevreau fort tendre, que l’ogresse trouva admirablement bon. Cela était fort bien allé jusque-là ; mais un soir cette méchante reine dit au maître d’hôtel — Je veux manger la reine à la même sauce que ses enfants. Ce fut alors que le pauvre maître d’hôtel désespéra de la pouvoir encore tromper. La jeune reine avait vingt ans passés, sans compter les cent ans qu’elle avait dormi sa peau était un peu dure, quoique belle et blanche ; et le moyen de trouver, dans la ménagerie, une bête aussi dure que cela ? Il prit la résolution, pour sauver sa vie, de couper la gorge à la reine, et monta dans sa chambre, dans l’intention de ne pas perdre plus de temps ; S’étant convaincu, il entra, le poignard à la main, dans la chambre de la jeune reine. Il ne voulut pourtant point la surprendre et il lui dit avec beaucoup de respect l’ordre qu’il avait reçu de la reine mère. — Faites votre devoir, lui dit-elle, en lui tendant le col, exécutez l’ordre qu’on vous a donné ; j’irai revoir mes enfants, mes pauvres enfants que j’ai tant aimés. Elle les croyait morts, depuis qu’on les avait enlevés sans lui rien dire. — Non, non, madame, lui répondit le pauvre maître d’hôtel tout attendri, vous ne mourrez point, et vous allez tout de suite revoir vos enfants ; mais ce sera chez moi où je les ai cachés, et je tromperai encore la reine en lui faisant manger une jeune biche en votre place. Il la mena aussitôt à sa chambre, et la laissant embrasser ses enfants et pleurer avec eux, il alla accommoder une biche, que la reine mangea à son souper, avec le même appétit que si c’eût été la jeune reine ; elle était bien contente de sa cruauté, et elle se préparait à dire au roi, à son retour, que les loups enragés avaient mangé la reine sa femme et ses deux enfants. Un soir qu’elle rôdait à son ordinaire dans les cours et basses-cours du château à la recherche de quelque viande fraîche, elle entendit dans une salle basse le petit Jour qui pleurait, parce que la reine sa mère le grondait, à cause qu’il avait été méchant ; et elle entendit aussi la petite Aurore qui demandait pardon pour son frère. L’ogresse reconnut la voix de la reine et de ses enfants, et furieuse d’avoir été trompée, elle commanda, dès le lendemain au matin, avec une voix épouvantable qui faisait trembler tout le monde, qu’on apportât au milieu de la cour une grande cuve, qu’elle fit remplir de crapauds, de vipères, de couleuvres et de serpents, pour y faire jeter la reine et ses enfants, le maître d’hôtel, sa femme et sa servante elle avait donné l’ordre de les amener les mains liées derrière le dos. Ils étaient là, et les bourreaux se préparaient à les jeter dans la cuve, lorsque le roi, qu’on n’attendait pas si tôt, entra dans la cour à cheval ; il demanda tout étonné ce que voulait dire cet horrible spectacle. Personne n’osait l’en instruire, quand l’ogresse, enragée de voir ce qu’elle voyait, se jeta elle-même la tête la première dans la cuve, et fut dévorée en un instant par les vilaines bêtes qu’elle y avait fait mettre. Le roi en fut triste malgré tout elle était sa mère ; mais il s’en consola bientôt avec sa belle femme et ses enfants. From Wikimedia Commons, the free media repository Jump to navigation Jump to searchLa belle au bois dormant 1697 Perraultfirst pageUpload mediaInstance ofversion, edition, or translationPart ofThe Tales of my Mother GooseEdition or translation ofSleeping BeautyGenrefairy taleAuthorCharles PerraultPublished inThe Tales of my Mother GoosePublication date1697Authority control Q60558907ReasonatorScholiaPetScanstatisticsWikiMapLocator toolKML fileSearch depicted Subcategories This category has the following 5 subcategories, out of 5 total. The Sleeping Beauty in the Wood Lang‎ 7 F Tales of Mother Goose Welsh, 1901/The Sleeping Beauty in the Wood‎ 4 F The Allies Fairy Book 1916, Rackham/The Sleeping Beauty‎ 7 F Old time stories Perrault, Robinson/The Sleeping Beauty in the Wood‎ 12 F Fairy tales of Charles Perrault Clarke/The Sleeping Beauty in the Wood‎ 13 F Media in category "La Belle au bois dormant 1697, Perrault" The following 3 files are in this category, out of 3 total. Clouzier - 1697 - La Belle au bois 526 × 356; 156 KB Contes du temps passe 05 18 min 19 s; MB Perrault - Histoires ou contes du temps passé, avec des moralitez, 1,706 × 3,050; 951 KB Retrieved from " Categories Sleeping BeautyContes de ma Mère l’OyeCharles PerraultNon-topical/index Uses of Wikidata Infobox Au Fil des LecturesUn conte de Charles Perrault lu par Ar Men 23 min.Pour aller plus loin Une Vie, une œuvre - Charles émission de Simone Douek du 20/12/2007. Illustration musicale - Deosil, Pure Essence et Lost In The Labyrinth et True - Aaron Eason, Dungeons Echoing Darkness et Encounter et Second Overworld - Johan Van Barel, Veerles Ballad Lumina Music, Fee et Pastorale.

la belle au bois dormant perrault pdf