je reve de faire le tour du monde

Unretour qui tranche avec le départ du Briochin, parti de Bretagne trois ans plus tôt dans la plus grande discrétion pour réaliser son rêve: effectuer un tour du monde avec son petit voilier sans technologie sophistiquée, sans matériaux hors de prix, qui lui a coûté environ 4.000 euros. Derrière son épaisse barbe et ses vêtements délavés, le navigateur ne peut se défaire de Fairele tour du monde, il en a toujours rêvé ! Un sac sur le dos, le voilà parti pour l'Italie, l'Égypte, l'Afrique, le Canada, la Chine et bien d'autres pays encore. Reviendra-t-il intact de ce tour du monde ? Auteur : Lallemand Orianne Editeur : AUZOU (EDITIONS) Date de parution : 30/08/2012 Nombre de pages : 31 Dimensions : 25.8 x 25.5 Partirfaire le tour du monde, une idée qui fait rêver Mais avant de me lancer dans ce projet ambitieux, j’ai décidé de me poser cette question : pourquoi partir? Je me suis donc demandé ce que ce voyage apporterait dans ma vie, et ce que je cherchais concrètement à vivre tout au long de cette aventure Aller à la rencontre de l’autre Fairele tour du monde, le nouveau «job de rêve» Par Raphaël Gibour étudiant INSEEC • Publié le 04/02/2013 à 15:59 • Mis à jour le 05/02/2013 à 11:05. Les frais de déplacements Unvol Cathay Pacific à destination de Hong Kong a été contraint de retourner à Manchester en raison d'un dysfonctionnement du train d'atterrissage.L'avion a décollé du troisième plus grand aéroport du Royaume-Uni à 12h34. et devait arriver à l'aéroport international de Hong Kong à 7 h 25 le lendemain matin. nonton how do you play sub indo. Son bureau est une carte postale. Depuis qu’elle écrit des guides pour le Petit Futé, Saliha Hadj-Djilani vogue d’un paradis terrestre à l’autre de Miami à la Laponie en passant par Cuba. Cette globe-trotteuse aguerrie nous raconte sa vie de nomade. Une véritable invitation au voyage ! Offre de l'été 20€ pour tester le mag 5 numéros Des femmes et des hommes se mobilisent pour la planète, Le Zéphyr raconte leurs histoires Le rendez-vous était fixé à 18h30 devant le Grand Rex, à Paris. Mais Saliha est en retard elle est partie déposer sa déclaration de revenus à la dernière minute. Je m’installe donc au Madeleine, un de ces bars “authentoc” “ultra-instagramables” du quartier. En sirotant un demi d’IPA, je scrolle les stories Insta de la journaliste Fez, Nice, Hollywood, Californie, Vegas, La Havane, Wiesbaden… dans l’ordre d’apparition ! J’en ai le tournis ! Enfin, la voici. “Garçon, la même chose, sivouplé !” J’ai une vie de fou, une vie de film ! Je viens d’arriver à Paris. Je repars demain le lendemain de notre entretien, ndlr. » Ça va faire 10 ans que Saliha sillonne le globe pour le Petit Futé. Après quelques années à bosser pour la télé notamment sur l’émission 30 millions d’amis, Saliha a décidé de tout plaquer pour réaliser son rêve écrire des guides de voyage. Par accident, j’y suis arrivée ! » À la recherche d’un introuvable guide sur Hawaï, la trentenaire tombe sur une annonce du Petit Futé un appel à projet pour réaliser ce guide. “J’ai postulé, j’ai insisté. J’adorais Hawaï. Quand l’éditeur m’a dit ok, j’ai pris une année sabbatique. Au final, le guide leur a plu… et c’est comme ça que je suis devenue auteure de guides de voyage.” Miami, la Floride, Cuba, Hawaï. La plage est son élément. Aujourd’hui, elle compte une soixantaine de guides à son actif, dont plusieurs créations. “C’est du boulot ! Contrairement à ce que l’on croit, un guide – sauf pour un immense pays, comme les États-Unis -, on l’écrit seul, puis d’autres l’actualisent et on est scrupuleusement relus par la maison d’édition. Il faut donc sortir un bouquin original de 200 pages, avec beaucoup de contraintes, notamment celle d’éviter de provoquer des incidents diplomatiques.” Lire aussi Père Damien et les morts-vivants de Molokai Le Zéphyr Comment fait-on pour bosser sérieusement dans un lieu de vacances paradisiaque ? Saliha J’ai vécu dans une famille nombreuse et j’ai appris à me concentrer n’importe où. Et puis, je suis ce qu’on appelle une “élève sérieuse”. J’ai quitté mon Var natal pour une Khâgne à Fénelon un lycée, à côté de Paris, ndlr. Concrètement, je me souviens d’avoir terminé l’actualisation du guide sur Hawaï, sur une terrasse face au capitole de La Havane, à Cuba. Il y a pire comme bureau Rires ! Or, ce qui me motive, ce sont les deadlines contraignantes transmises par mon éditeur… mais aussi le fait d’avoir une grande responsabilité vis-à-vis des lecteurs si je me goure, je peux leur gâcher leurs vacances !” Restons concrets à quoi ressemble la vie quotidienne d’une auteure de guides touristiques ? D’abord, ça ne s’improvise pas. Il faut connaître le pays, y avoir vécu, y retourner. On ne t’envoie pas ici où là, au hasard. Quand je suis partie à Hawaï, je connaissais déjà très bien le coin comme touriste. Et même quand le Petit Futé a sorti le guide sur la Corée du Nord, l’éditeur a bossé avec des spécialistes de la destination et des anciens habitants. Ensuite, ça a beau être du “tourisme d’aventure”, il faut se préparer un itinéraire et imaginer des thématiques intéressantes. Ça demande une bonne semaine de recherches. Je les fais entre deux guides. Par exemple, quand j’ai terminé le guide sur Cuba, je me suis lancé dans des recherches sur mon prochain guide… depuis un hôtel de Cuba. Autre contrainte gérer son budget. Enfin, il faut bien s’équiper ! J’ai vécu le pire hiver de ma vie à cause d’un mauvais choix de doudoune. C’était chez le Père Noël… en Laponie, côté Finlande. Je voulais le rencontrer là-bas. C’était l’hiver et il faisait extrêmement froid et je n’avais pas de vêtements assez chauds. Je me suis vraiment pelée… et j’ai pris un choc thermique. Bronchite. Quatre jours, coincée dans un hôtel paumé au bout du monde avec 40° de fièvre ! Le médecin finlandais m’a dit qu’il n’avait jamais vu ça. J’ai cru que j’allais y rester…. Tu es donc très organisée tu dois avoir une valise pour chaque occasion ! Pas du tout Rires. Je déteste faire ma valise. Faire, défaire, refaire, quelle corvée ! Je ne m’y ferai jamais. Parrainez vos proches Le bouche-à-oreille fonctionne, on a besoin de votre aide ! Quel est le secret pour écrire un bon guide ? Je crois surtout qu’il faut aimer les gens le truc, c’est de s’immerger, d’aller au fond des sujets. Par exemple, lorsque je suis partie dans les steppes avec les nomades de Mongolie, je suis devenue nomade. J’ai lâché mon téléphone, internet, tout ça. Et j’ai découvert une culture fascinante, pleinement au contact de la nature, une vie au rythme du soleil, à manger la viande de son troupeau, à dormir sans véritable confort dans une yourte et sur un matelas très dur. Bref, le tout est d’aller vers l’authenticité c’est quelque chose que nous, urbains, recherchons en permanence. Mais tu dois déprimer en retournant dans le métro parisien ! C’est vrai ! Je n’en pouvais plus de voir les Parisiens faire la tronche ! C’est ce qui m’épuise dans le retour. Globe-trotteuse, c’est une vie en dent de scie. Très bousculée. Il faut savoir garder l’équilibre, faire attention à sa santé, à ce qu’on mange. Vivre dans les hôtels, ça devient vite déprimant. Et puis, quand on voyage, il peut se passer n’importe quoi des bonnes surprise, comme de très mauvaises. Mieux vaut être zen dans sa tête. J’ajouterai aussi qu’il faut oser se perdre et se détacher des petits tracas de la vie… comme déclarer ses impôts. J’ai l’impression que, quand on est globe-trotteur, on mène une vie en solitaire, non ? Pas pour moi ! “Il n’y a qu’aux arbres que tu ne parles pas”, disent mes copines. Quand je voyage, j’arrive toujours facilement à m’entourer. Je suis mon instinct, je me laisse porter par le courant. C’est comme ça que j’ai rencontré la famille qui dirige l’hôtel Biltmore à Miami. Un hôtel sublime, un peu mythique [Al Capone y descendait, ndlr], où j’ai passé le réveillon du 31 décembre. Ce soir-là, je me suis totalement sentie chez moi ! Tu parviens à garder des liens avec tes amis parisiens ? Bien sûr ! Même si je n’ai pas toujours envie de faire l’effort d’aller voir mes amis, surtout quand je viens d’atterrir et que je suis en plein jetlag. Au final, voyager m’a permis de faire le tri entre ceux qui m’ont oubliée et mes amitiés solides. Je profite surtout de mon temps en France pour retrouver ma famille. J’aime revenir dans mon nid. Lire aussi Pour Mouts, de Nus & Culottés La parenthèse du voyage ne se referme jamais » Tu es très active sur Instagram. Penses-tu qu’un jour les réseaux sociaux remplaceront les guides ? Qu’on ne partira plus avec un livre sous le bras, mais une liste de comptes Insta ? Non, Instragram, ça reste trop éphémère ! Pour moi, Insta est l’occasion de raconter des histoires. Un selfie, ce n’est pas un truc narcissique – pour moi -, c’est juste une manière de raconter mon voyage. Si je me contentais de faire une photo de la plage, ça serait juste une carte postale. Ce serait figé. Alors qu’un selfie, ça injecte de l’émotion. Une série de selfies ne peuvent pas remplacer un guide complet. Il y aura toujours des guides, mais plutôt en format numérique. Je crois même qu’on partira avec deux, trois, cinq guides… dans sa tablette. / Jacques Tiberi Retrouvez les podcasts de Saliha par ici Articles similaires NOS CONSEILS Si vous avez lu notre article sur le déclic, vous devez sûrement vous demander, comment nous avons pu réaliser ce tour du monde, un rêve fou ! Ce que je vous ai caché c’est que la première réaction de Guillaume, à l’idée de faire un tour du monde, était mais c’est impossible ! ». Bien sûr, nous avons dû étudier précisément la faisabilité de ce voyage. Avant de prendre notre décision, j’ai réalisé une étude détaillée à travers laquelle je voulais montrer à Guillaume que si c’était possible. Alors, j’ai passé mes nuits et mes weekends, sur des blogs de voyages, pour connaître le budget global nécessaire pour réaliser un an de voyage, à deux, sans travailler sur place et explorer une douzaine de pays. Et surtout, comment le financer. Ce qui a déterminé la date à laquelle nous pouvions partir. Soit 8 mois plus tard. COMMENT FAIRE DES ÉCONOMIES Le meilleur moyen d’optimiser nos économies, était de rentrer chez nos parents afin de minimiser les coûts. Ce qui signifiait, démissionner et quitter Paris pour habiter à Albi Sud-Ouest. Les conditions pour réaliser ce rêve, était de vivre chez nos parents, pour quelques mois, d’accepter tous les jobs possibles et de ne pas faire les difficiles, de refuser 90% des sorties proposées par nos amis et de s’armer de courage pour y arriver. GAGNER DES SOUS SOUS Nous nous sommes, tous les deux, inscrits dans une agence d’Interim et avons accepté des missions à durées variées d’un jour à plusieurs mois. Et voici, la ribambelle de missions que nous avons effectuées, toujours dans la joie et la bonne humeur Vente d’articles de sport, ménage, commercialisation de meubles, livraison de colis, vente en prêt à porter, assistanat laboratoire pâtisserie, service comptoir charcuterie et poissonnerie, vente de fleurs, vente boulangerie, moulage de fromage, préparation de commandes, usine, entraîneur sportif, etc. Nous avons aussi réalisé des vides greniers, pour récolter un maximum d’argent, en allant fouiller dans les greniers de nos familles. Pour garder le courage, il faut penser à la belle carotte qu’il y a au bout, les choses se font ainsi plus facilement. Vous trouverez alors une motivation jamais connue auparavant, croyez-nous. BIEN S’ORGANISER Le budget est un point capital dans ce projet. S’ajoute à cela l’organisation du voyage pur et dur. Il faut donc aussi trouver du temps, beaucoup de temps, pour organiser billets d’avion, itinéraire, vaccins, etc. Lire notre article détaillé sur l’organisation d’un tour du monde et comment prévoir son itinéraire. Quand on se prépare à partir en tour du monde ou en voyage longue durée, on en vient toujours à se poser la question de ce qu’on doit faire vis-à-vis de sa situation professionnelle. Si tu es salariée, tu as plusieurs options qu’on a listées dans l’article Tour du monde Comment partir quand on travaille ? ». Mais peut-être que tu envisages d’être ou que tu es déjà au chômage. Dans ce cas, attention à ne pas te mettre dans une situation délicate. SommaireQuelques informationsCe que tu risques si tu fraudes…L’exceptionComment faire si on part plus de 35 joursComment réactiver tes droits à ton retour ?En résuméPartager WordPressArticles similaires Quelques informations *Informations valides au 18 juillet 2018, susceptibles d’évoluer En France, l’allocation chômage est versée si l’on remplit la totalité des conditions suivantes Avoir été salarié pendant au moins 4 mois au cours des 28 derniers mois ou au cours des 36 derniers mois pour les personnes âgées d’au moins 53 ans à la fin du dernier contrat ; Avoir perdu son emploi de manière involontaire fin de contrat, licenciement peu importe le motif, rupture conventionnelle ; Faire l’inscription à Pôle emploi dans les 12 mois suivant la perte de son emploi ; Ne pas avoir atteint l’âge et le nombre de trimestres requis pour bénéficier de la retraite ; Être apte physiquement à travailler ; Rechercher activement un emploi en France ; Habiter en France ; Actualiser sa situation auprès de Pôle Emploi tous les mois ; Ne manquer aucun rendez-vous donné par Pôle Emploi. Ce qui veut dire que si on quitte la France sur une longue durée, on ne peut pas bénéficier des allocations chômage pendant son voyage. Bien sûr, Pôle Emploi ne peut pas contrôler tout le monde… Mais si tu t’actualises depuis l’étranger, alors que tu es en voyage peu importe que tu travailles là-bas ou pas en disant que tu es toujours en recherche d’emploi, alors il s’agit d’une fraude… Ce que tu risques si tu fraudes… Les fraudes sont lourdement punies et, personnellement, je trouve que ça ne vaut pas le coût de prendre le risque. Les peines encourues vont jusqu’à 5 ans d’emprisonnement, et jusqu’à 37 500 € d’amende, en plus, bien sûr, du remboursement intégral en une durée réduite des sommes perçues de manière frauduleuses. De quoi réfléchir à une autre solution que Pôle emploi pour financer son tour du monde… 😉 L’exception Pôle emploi autorise les allocataires à bénéficier de 35 jours calendaires les weekends sont donc inclus dedans d’indisponibilité chaque année. Pendant ces 35 jours, tu as le droit de partir en vacances » où bon te semble même à l’étranger et de percevoir ton allocation pendant cette période. Pour ça, il suffit d’en informer Pôle Emploi. Tu n’auras aucun rendez-vous obligatoire pendant cette période et tu seras dans la légalité. Pendant ces 35 jours, tu dois penser à t’actualiser comme d’habitude en disant que tu recherches toujours un emploi. Pour effectuer cette démarche et signaler que tu seras absente pendant 35 jours, tu peux te rendre à Pôle Emploi pour les en informer directement ; téléphoner à Pôle emploi pour leur demander de prendre en compte ta demande ; envoyer un courrier et attendre leur confirmation ; signaler une absence sur ton espace personnel Mon dossier demande d’emploi – Mon inscription – Signaler un changement de situation – Absence. Si c’est la première fois que tu fais ça, je te conseille de te rendre sur place ou bien de téléphoner. Au moins, tu seras sûre d’avoir fait les choses correctement. Passés ces 35 jours, tu dois Soit rentrer chez toi et reprendre ta recherche d’emploi activement ; Soit prévenir Pôle emploi lors de ton actualisation que tu n’es plus en recherche d’emploi depuis la date de la fin de tes 35 jours d’indisponibilité. Si tu donnes à Pôle Emploi une période d’absence supérieure à 35 jours, tu seras désinscrite à partir du 36e jour. Si tu pars en tour du monde, il est probable que tu partes plus de 35 jours à l’étranger. C’est donc la 2e option qui va s’imposer à toi. Pour ça, au moment de l’actualisation qui suit la fin de ta période d’indisponibilité, tu diras que tu n’es plus en recherche d’emploi depuis la date de fin de tes 35 jours. A ce moment-là que se passe-t-il ? Tu seras désinscrite de Pôle Emploi et ne percevras plus d’allocation chômage. Mais il y a une bonne nouvelle… Tes droits ne sont pas perdus ! Ils sont simplement mis en pause le temps que tu remplisses à nouveau tous les critères. Le plus intéressant, c’est surtout que tu as une sécurité » à ton retour le temps de stabiliser ta situation. Pour réactiver tes droits, tu dois effectuer une réinscription auprès de Pôle Emploi. Attention à bien conserver ton identifiant pour pouvoir le réutiliser lors de ta réinscription. Pense à préciser si tu as travaillé ou pas depuis la dernière fois. Attention si tu as travaillé, même si c’était à l’étranger, tu devras fournir des justificatifs tels que les fiches de paye. C’est parfois compliqué lorsque le travail a été fait en dehors de l’UE. Ensuite, il ne te reste plus qu’à remplir de nouveau tous les critères pour percevoir tes allocations. C’est-à-dire que tu dois bien sûr vivre en France et reprendre activement ta recherche d’emploi. Dernier point important tes droits ne restent pas valides pour une durée illimitée. Ils le restent seulement pendant 3 ans en plus de la durée à laquelle tu avais droit. Ex Si tu avais droit encore à 1 an d’allocation avant ta désinscription, tes droits resteraient valides pendant 4 ans. Après ça, tu n’y auras plus accès. En résumé Fais bien attention à tout ce que tu vois sur internet et aux personnes qui te disent que tu peux partir faire un tour du monde et percevoir le chômage tous les mois. C’est de la fraude. En plus de risquer gros, je pense que tu seras d’accord pour dire que c’est quand même pas vraiment réglo par rapport aux personnes qui cherchent vraiment du travail en France… Tout ça, ça veut dire que si tu pars faire un tour du monde, tu dois prendre en compte le fait que, si tu ne travailles pas sur place pendant ton voyage, tu n’auras pas de ressources autres que ce que tu as mis de côté. Et donc, qu’il faut réfléchir en amont à comment financer ce voyage ! Cette semaine le hasard du net m’a conduite à lire deux articles invitant à partir faire le tour du monde. Ces billets sont fréquents sur les site de voyageurs, à base de 10 bonnes raisons de faire le tour du monde ». Je les lis toujours en souriant car j’ai l’impression d’avoir sous les yeux une série de clichés. Les voyages forment la jeunesse comme on dit. Et puis j’ai moi-même souvent rêvé de faire le tour du monde. Cependant j’ai grandi et découvert d’autres façons de voyager, au point d’aboutir il y a quelques temps déjà à la conclusion que je ne ferai jamais de tour du monde. 1. Impossible d’établir un itinéraire Le problème du tour du monde, c’est qu’il m’apparaît comme LE voyage, celui d’une vie. Il ne faut donc oublier aucun site majeur de façon totalement subjective. Et surtout hors de questions d’oublier un continent. J’ai passé des heures à étudier les cartes bon j’étais collégienne, mais je m’en souviens précisément et je suis arrivée à une conclusion impossible de faire une boucle qui inclurait tout ! 2. Impossible de fixer une limite de temps Claire et Reno Marca m’ont fait rêvé avec leur tour du monde presque idéal de trois ans. Mais j’aime bien trop prendre mon temps pour voyager ainsi d’un point à un autre du globe, avec pour finalité le retour à la maison. Car si on prend trop son temps, les proches nous manquent. Hors un passage en France au bout de 3 ans alors que je ne serai qu’à mi-chemin ruinerait tout l’intérêt de tour du monde ». 3. Impossible de le financer Si je voyage ainsi sans date de fin, il va bien me falloir des sous. Donc ce serait génial de bosser au fur et à mesure. Donc je prendrai encore plus de temps, donc je retombe sur mon point numéro deux. L’horreur ! 4. Impossible de se tromper En fait je reviens à mon point numéro 1. Et si, alors que je suis partie vers l’ouest et que je viens juste de poser mes bagages à Tokyo, je rencontre un couple de russe super sympa qui m’invite en vacances chez eux à Moscou. Vais-je devoir renoncer à aller en Russie parce que je les ai rencontré trop tard ? Bien sûr cela pourrait être l’occasion d’autre voyage, plus tard, après. Mais pourquoi attendre et ne pas aller en Russie après le Japon ? 5. Impossible de gagner Je ne sais pas pourquoi mon esprit voit les tour du monde » comme des courses, contre la montre, contre la société de laquelle on part, contre soi-même. Mais l’issu est le retour à la maison. Le plus souvent, c’est même un retour à la normale, même boulot, même maison. Si je pars, j’espère que le monde me fera suffisamment grandir, mûrir, pour ne plus pouvoir rentrer dans mon costume de départ. Cinq points, un brin moqueur, car les tour-du-mondiste me font quand même rêver. J’aime bien la course que cela représente, le challenge d’une famille, d’un couple ou d’un solitaire qui part chercher… l’autre ? lui-même?. Car j’ai bien l’intention de parcourir le monde, encore et toujours. En ce moment je rêve d’Estonie et de Moldavie la faute à des nomades ayant abandonnés chez moi un guide sur l’Europe avec des introductions incroyables pour chaque pays. J’ai même l’intention d’emmener ma fille et mon namoureux avec moi. Mais je souhaite surtout m’installer pour une année ou plus ailleurs » quelque soit cet ailleurs pour saisir le rythme de la vie, balbutier quelques mots d’une nouvelle langue, m’enrichir, perdre le costume de touriste sans jamais perdre celui d’étrangère, je le sais bien. Je ne ferai donc jamais de tour du monde, que ce soit en 6 mois ou en 6 ans, et je m’en porte très bien. Et vous ? avez-vous réalisé tour du monde ou en rêvez-vous ? Plus que des regrets, il vaut mieux tirer des leçons de ses expériences passées… Voici 4 erreurs que je ne referais plus si je devais ou pouvais! repartir pour un voyage au long court… Je partirais sans itinéraireMais… je m’informerais davantage sur le prochain » paysJe partirais sans date de retour!Je profiterais davantage… Je partirais sans itinéraire Mais ça, je peux le dire parce qu’aujourd’hui, je n’ai presque plus peur du Monde. Peur, peur… bon, ok, c’est un bien grand mot. Mais avant de partir, je ne savais pas à quoi m’attendre, et j’avais besoin de me raccrocher à un itinéraire. C’était rassurant. Mais c’était aussi une contrainte. Aujourd’hui, je préfererais pouvoir partir d’un pays quand ça me chante, et choisir ma prochaine destination en fonction de mes envies du moment. Sans un itinéraire et donc un billet Tour du Monde on aurait pu éviter des boucles inutiles, ou de rester trop longtemps dans des pays qui ne nous plaisaient pas plus que ça. C’est con, de se forcer à rester à un endroit qu’on n’aime pas trop à cause d’un billet d’avion, non? Et puis, quand on voyage, on rencontre des gens. Des gens qui viennent d’ailleurs, qui, comme nous, voyagent au long cours. Ces gens nous racontent d’où ils viennent, ce qu’ils ont vu, ça donne envie! Comme ce couple que nous avions croisé en Indonésie, qui nous a donné envie d’aller visiter un peu le Sri Lanka. Nous n’aurions jamais pensé à ajouter ce pays à notre itinéraire lors de nos préparatifs! Et pourtant, notre séjour là-bas nous a laissé des souvenirs inoubliables. Avant de partir pour un si long voyage, nous étions des voyageurs classiques ». C’est à dire qu’on voyageait un peu comme tout le monde, pendant nos vacances. Donc pour une dizaine, une quinzaine de jours maximum. On partait dans des pays safe », des destinations touristiques reconnues le Japon, l’Écosse, l’Italie etc… Et puis nous n’étions pas vraiment mordus par le virus du voyage, dans le sens où nous ne passions pas notre temps à écumer les forums, les sites et les bouquins dédiés aux voyages et aux pays lointains! Nous avions en somme une vision plutôt occidentale » du monde…. ça veut dire quoi? Qu’on ne connaissait finalement pas grand chose d’autre que les destinations les plus classiques, les plus courues, les destinations à la mode ». Mais attention, ce n’est pas grave, hein, de voyager dans ces pays là! Ils ne méritent pas moins d’être connus. Ce que j’essaie de dire simplement, c’est que nos étapes n’étaient pas vraiment choisies en fonction de nos goûts et de nos envies, mais plutôt en suivant un certain mouvement. Et c’est normal, puisque nous ne savions pas alors quels voyageurs nous étions! Ce n’est qu’en se confrontant à une expérience de long voyage que l’on arrive mieux à cerner ses attentes, ses besoins et ses envies. Aujourd’hui, je me tournerais volontiers vers des destinations aux noms étranges, dont on ne sait même pas où ils se situent. Ces pays que décrit One Chai dans l’un de ses articles. Parce qu’aujourd’hui, je sais comment je suis capable de me comporter en voyage, je connais mes besoins, mais aussi mes limites. Je sais aussi que je m’en fous un peu de voir ou ne pas voir les grands classiques » du monde. C’est comme ça, ne m’en veuillez pas, car oui, j’ai raté » le Machu Picchu, et alors? Est-ce que j’ai raté mon voyage au Pérou pour autant? Ahem, oui, c’est vrai..! Mais pour d’autres raisons! Mais… je m’informerais davantage sur le prochain » pays Encore une fois, c’est tout personnel. Vous z’avez remarqué d’ailleurs que j’en parle à la 1ère personne. Tout simplement parce que Julien et moi n’avons pas forcément tiré les mêmes leçons de ce voyage. Quoique là, je pense qu’il serait d’accord avec moi. Il y a certains pays qui se préparent » plus que d’autres. Je pense à la Chine par exemple. La première étape de notre voyage s’est vite révélée être une vraie galère. Nous étions partis avec un guide papier, dont je tairai le nom parce qu’il était vraiment pourri, et nous pensions pouvoir préparer un peu notre programme » directement sur place. De la Chine, nous ne connaissions rien avant de partir. Ah si, on savait qu’on voulait se rendre sur la Grande Muraille, et visiter la Cité Interdite, bien sûr. Mais le reste, nada, on n’avait rien préparé… Et on s’est rapidement rendu compte qu’il s’agissait d’une belle erreur! Déjà parce que l’internet et la Chine, c’est…comment dire? Ahem…compliqué? Nous n’avions bien sûr pas installé de VPN AVANT de partir, et bon, même si on accède à pas mal de sites hormis les réseaux sociaux, le débit est généralement plutôt lent et la censure est parfois bien pesante. Et puis la Chine, c’est grand! Comment choisir où l’on va se rendre si on ne maitrise pas un minimum la géographie? Et comment s’organiser pour acheter un billet de train si on se sait pas où l’on aimerait se rendre? Tout cela prend beaucoup de temps, et ces cafouillages ont largement entamé notre temps, mais aussi notre moral sur place! Un autre pays que nous avons loupé, j’en parlais plus haut, c’est le Pérou. J’y repense parfois, je regrette parce que nous sommes passé totalement à côté. Non, non, attendez. J’ai pas écrit que je regrettais de ne pas être allée au Machu Picchu, hein! C’est un choix assumé, encore aujourd’hui, parce que dans les circonstances du moment, nous n’avions pas du tout envie de faire autrement. Sauf que lorsque nous avions inscrit le Pérou à notre itinéraire, entre parenthèses était indiqué que nous nous y rendions pour voir le…Machu Picchu! Fichu itinéraire, une fois de plus! Et concernant le Pérou, nous n’avions rien préparé, et hormis les ruines Incas, nous ne savions absolument pas ce que nous pouvions voir là-bas. Alors bien sûr, un pays, ça se vit », vous allez me dire, pas obligé de visiter nécessairement et frénétiquement des milliers de trucs pour réussir un voyage. Sauf que pour apprécier la vie dans un pays, autant choisir un endroit agréable, où l’on va se sentir bien et où l’on pourra aussi découvrir une partie intéressante de la culture locale. Voyez? Pas sûre qu’un touriste qui s’installe à Roubaix aura le même avis sur la vie » française que s’il s’était retrouvé en plein coeur de Paris…naaan, mais c’est sûrement très joli, Roubaix! Bref, pour en revenir au Pérou, nous sommes passés à côté et c’est dommage. J’entends souvent d’autres voyageurs parler de ce pays, et j’ai l’impression de n’avoir pas du tout visité le même… Si c’était à refaire, je lirais davantage, je me renseignerais mieux, au lieu de débarquer au hasard en pensant on verra sur place . Aujourd’hui, de nombreux blogs de voyage relayent leurs récits, leurs itinéraires, leurs coups de coeur… les principaux guides de voyage sont également disponibles en version EBook ce qui n’était pas le cas en 2012, et on ne trouvait pas toujours non plus les versions papiers dans les librairies locales!. J’irais aussi m’inspirer des circuits que propose une agence locale au Pérou par exemple et profiter ainsi de son expérience terrain. Parce que le on verra sur place , c’est bien joli, mais ça rajoute une part de stress qu’il n’est pas toujours évident de gérer. Je partirais sans date de retour! Ou, je ne rentrerais pas?! Ahaha! En tous cas, je ne me mettrais pas une pression ou une obligation à rentrer absolument à une date butoir. Rien de tel pour gâcher les derniers mois d’un voyage que de rentrer parce qu’il faut…reprendre le travail par exemple! Alors bien sûr, vous lirez partout que prendre un congé sabbatique pour partir en tour du monde, c’est bien. Peut-être même que je l’ai moi même écrit ici. C’est bien, parce que ça permet de vite se remettre dans le bain une fois rentré et surtout ça évite la galère des envois de CV, des entretiens d’embauche etc… une période plutôt difficile à vivre quand on a déjà un peu les boules d’être rentré. Mais en tous cas pour nous, ça a gâché la fin de notre voyage. Nous ne sommes pas rentrés parce que nous en avions envie, mais parce qu’il le fallait. Pas parce que nous avions rincé notre budget non plus, ce qui aurait été une vraie bonne raison et encore, on aurait pu se refaire » en route. Non, parce qu’il fallait que Julien réintègre son poste à une date précise, à la fin de son congé sabbatique… Pour la petite histoire, on est rentrés pour cette raison, mais il a démissionné 2 semaines avant de reprendre finalement … Pardon? Ah non, je ne l’ai pas étranglé à ce moment-là, non, non! Comment j’ai fait? Ahem…maitrise de soi! Le congé sabbatique, oui, c’est bien. Mais il faut savoir qu’un tel voyage change une vie, une personne. On apprend beaucoup, beaucoup de choses tant sur le Monde que sur nous-même. On se découvre des compétences et des capacités qu’on ne soupçonnait même pas, si bien qu’en rentrant, il y a des chances pour qu’on n’ait pas forcément envie de reprendre son ancienne » vie et son ancien boulot. De mon côté, je suis partie libre’ de toute contrainte professionnelle, et en rentrant, j’ai démarré une activité totalement différente de celle que j’avais avant de partir! Je profiterais davantage… Le vice d’un voyage au long cours, c’est qu’on finit parfois par oublier la chance qu’on a de voyager ainsi. On finit par être blasé et on s’extasie moins devant des choses, des endroits ou des monuments qui sont pourtant magnifiques. Être à 100% tout le temps, c’est impossible, je crois. Il y a des moments de fatigue, de doute et de raz-le-bol. Mais est-ce que j’aurais vraiment pu profiter davantage »? Prendre sur moi, oublier la fatigue et tout le reste pour ne faire qu’apprécier l’instant présent? Je n’ai pas la réponse! Je pense qu’à l’avenir je m’efforcerai néanmoins d’accorder moins d’importance aux soucis ou aux inconvénients que comporte un tel voyage. J’essaierai de me concentrer plutôt sur ses bons côtés, et surtout de me rappeler plus souvent que je n’aurai peut-être sûrement pas la possibilité de revivre une chose pareille! Et puis il y a eu ces fois aussi où l’on s’est privés pour des questions de budget. Mais pour des sommes parfois tellement insignifiantes que c’en est ridicule au final! Ok, mises bout à bout, ça aurait pu faire un méga trou dans le budget de départ. Mais encore une fois, il faut se souvenir qu’on n’aura peut-être plus la possibilité de voyager ainsi, ou alors dans des conditions qui seront forcément différentes. Donc dans la mesure du possible, il vaut mieux éviter de se mettre des contraintes ou des barrières de toutes sortes! Je me souviens qu’en Australie, nous aurions aimé sauter en parachute au-dessus de la Grande Barrière de Corail. C’est le tarif qui nous en a empêché. Ok, c’est cher. Mais comparé au fait qu’une telle occasion ne se représentera sûrement jamais, finalement, on aurait dû foncer! Et bien nous n’avons plus qu’à préparer notre prochain voyage pour appliquer tout cela, alors! De votre côté, il y a-t-il des choses que vous feriez autrement si vous pouviez repartir pour un long voyage? Quels sont vos regrets?

je reve de faire le tour du monde